Depuis 1989, « l’Association des Parents et Amis des Déficients Auditifs de Guyane » (APADAG) met tout en œuvre pour favoriser l’intégration, et l’épanouissement des déficients auditifs. Leurs actions sont telles que l’APADAG a été lauréate de trois concours.
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Depuis 1989, « l’association des Parents et Amis des Déficients Auditifs de Guyane » (APADAG) met tout en œuvre pour favoriser l’intégration, la participation et l’épanouissement des déficients auditifs. Ces professionnels tentent de répondre aux besoins immenses que les personnes atteintes de surdité rencontrent dans leur vie quotidienne. Leurs actions et leurs implications sont telles que l’APADAG a été lauréate de trois concours mettant en avant les initiatives des acteurs associatifs. Le prix le plus récent est un label décerné par la conférence nationale du Handicap intitulé « Tous concernés, tous mobilisés ».
L’interface de communication en langue des signes facilite les échanges entre les sourds ou malentendants et les personnes qu’elles fréquentent. Elle est gérée par des professionnels. « L’Association des Parents et Amis des Déficients de Guyane » a souvent recours à eux.
Cette association compte trois prix à son actif : ces reconnaissances à l’échelle nationale et ultramarine mettent en lumière leur engagement.
Stéphanie Prévot-Boulard présidente de l'APADAG explique :
Pour Pascal Marie-Rose il n’existe pas une mais plusieurs langues des signes. Ce doctorant en science du langage a apprivoisé cette langue dès son plus jeune âge et c’est d’ailleurs l’objet de recherche de sa thèse puisqu’il a pour objectif d’analyser les potentielles langues des signes locales. Ce projet est en collaboration avec l’APADAG. La Guyane, plus précisément l’ouest guyanais est son terrain d’étude.
Pascal Marie-Rose précise :
Ce projet ambitieux offrirait un mode d’accompagnement nouveau à l’APADAG qui a un manque important de formateurs en langue des signes et d’appuis financiers. À l’heure actuelle, 180 personnes en déficiences auditives espèrent être suivies alors que l’association ne détient que 20 agréments.
Retrouvez le reportage de Céline Fleuzin et Abel Parnasse :
Des récompenses pour l'association
L’interface de communication en langue des signes facilite les échanges entre les sourds ou malentendants et les personnes qu’elles fréquentent. Elle est gérée par des professionnels. « L’Association des Parents et Amis des Déficients de Guyane » a souvent recours à eux.Cette association compte trois prix à son actif : ces reconnaissances à l’échelle nationale et ultramarine mettent en lumière leur engagement.
Stéphanie Prévot-Boulard présidente de l'APADAG explique :
"On a besoin de communiquer avec eux. Les interfaces de communicatation récupèrent tous les nouveaux signes créés par les sourds. Depuis près de 30 ans nous valorisons les conséquences."
Des langues de signe de l'ouest
Pour Pascal Marie-Rose il n’existe pas une mais plusieurs langues des signes. Ce doctorant en science du langage a apprivoisé cette langue dès son plus jeune âge et c’est d’ailleurs l’objet de recherche de sa thèse puisqu’il a pour objectif d’analyser les potentielles langues des signes locales. Ce projet est en collaboration avec l’APADAG. La Guyane, plus précisément l’ouest guyanais est son terrain d’étude. Pascal Marie-Rose précise :
"Il s'agit de se rapprocher des familles de l'intérieur, d'étudier ces langues de signes émergentes".
Ce projet ambitieux offrirait un mode d’accompagnement nouveau à l’APADAG qui a un manque important de formateurs en langue des signes et d’appuis financiers. À l’heure actuelle, 180 personnes en déficiences auditives espèrent être suivies alors que l’association ne détient que 20 agréments.
Retrouvez le reportage de Céline Fleuzin et Abel Parnasse :
L'APADAG se mobilise pour renforcer l'intégration de ses membres.