Après l'assassinat de deux de ses membres sur un site d'orpaillage illégal, une famille brésilienne dénonce la violence des gangs

La BR 156 en Amapa seule route qui relie Oiapoque à la frontière à la capitale Macapa
Une famille brésilienne lance un appel aux dons pour rapatrier les corps de deux de ses membres assassinés sur un site aurifère illégal non loin d’Oyapoque. L’histoire fait froid dans le dos, elle est racontée par le site SelesNafes.com et n’a pas été confirmée par les autorités locales.

Le 21 août dernier, huit personnes auraient été victimes de représailles sur un site clandestin illégal, situé sur la partie française non loin de Oyapoque, raconte le site brésilien SelesNafes.com. Le bilan est lourd : 8 tués dont deux membres d’une même famille, un frère et une sœur, Selma et Zaquel Gomes âgés respectivement de 39 et 32 ans.

La famille dénonce la violence des gangs sur les sites d'orpaillage illégaux et lance une campagne virtuelle pour collecter des fonds afin de rapatrier les corps à Macapa.

Le crime aurait eu lieu dans une zone connue sous le nom de "Garimpero international" plus précisément, ajoute le site, dans un endroit appelé "Garimpinho" du côté français de la frontière, d’Oyapoque à l’extrême nord de l’Amapa.

Recherche des corps 

Zaquel et Selma (en arrière plan)

Originaire de Bagre au Para, la famille Gomes Camarao vit à Macapa. Dans l'entretien accordé au journal brésilien, Adriana Gomes sœur des victimes, explique "que Selma a invité son frère Zaquel à tenter sa chance en Guyane en vendant des cigarettes et des boissons sur un site d’orpaillage illégal. Selma avait une relation avec un agent de sécurité connu sous le nom de Béné. Béné a été accusé de trahison par une organisation criminelle. Lui, a pu s’échapper mais pour se venger, les criminels ont assassiné ses proches". Elle ajoute "que certains corps ont été enterrés afin de bloquer le travail de la police."

Face aux difficultés pour rapatrier les corps, la famille sollicite une aide financière par le biais d'une campagne sur les réseaux sociaux. Il faudrait 60 mille reais, valeur du transfert mortuaire.. Selma a laissé deux enfants de 22 et 23 ans et Zaquel de 6,9 et 14 ans. L’information n’a pas été confirmée par les autorités brésiliennes et françaises.