Le WWF s’est rapproché de l’association des pêcheurs côtiers pour un nouveau projet de protection des tortues. Baptisé ARRIBA, il vise les tortues olivâtres.
•
Le principe est toujours le même : anticiper les risques de captures accidentelles. Ce nouveau programme Arriba propose d’informer les pêcheurs des jours de ponte et des zones concernées, afin que d’épargner le maximum de tortues olivâtres près des côtes. Chaque année, il y a encore des dizaines de tortues olivâtres prises dans les filets des pêcheurs côtiers, pendant la période de ponte. Pour préserver ces tortues, le Fonds mondial pour la nature - le WWF - et le comité des pêches ont mis au point ce système d’alerte, basé sur des observations scientifiques. Un programme que les pêcheurs se disent prêts respecter.
Les données sont fournies par le CNRS. Les scientifiques ont établi un véritable calendrier des pontes, en se basant sur plusieurs années d’observation. Chaque année se produit une grande concentration de tortues olivâtres à proximité du littoral, sur une zone utilisée pour la pêche côtière.
Grâce à des balises placées sur la carapace des tortues depuis déjà plusieurs années en Guyane, les chercheurs du CNRS ont pu identifier les périodes de pontes et le périmètre concerné. La majorité des pêcheurs disposent aujourd’hui d’instruments de navigation suffisant pour suivre ces indications. Et la plupart semblent prêts à les respecter. Ce programme est par ailleurs soutenu par l’OFB, l’Office français de la biodiversité.
Il n’existe de fait que deux grands sites de pontes pour cette espèce dans l’Altantique Ouest : au Brésil et sur la zone de Cayenne et Rémire-Montjoly. Il y a quarante ans, d’autres grands sites existaient au Suriname, mais 95% de ces populations ont aujourd’hui disparu.
Laurent Kelle projet ARRIBA
On coupe le filet, on la laisse partir. Mais souvent la tortue ne comprend pas ça et elle s’enroule encore plus. Mais on essaye au maximum de couper le filet et de la libérer.
Grâce à des balises placées sur la carapace des tortues depuis déjà plusieurs années en Guyane, les chercheurs du CNRS ont pu identifier les périodes de pontes et le périmètre concerné. La majorité des pêcheurs disposent aujourd’hui d’instruments de navigation suffisant pour suivre ces indications. Et la plupart semblent prêts à les respecter. Ce programme est par ailleurs soutenu par l’OFB, l’Office français de la biodiversité.
Il n’existe de fait que deux grands sites de pontes pour cette espèce dans l’Altantique Ouest : au Brésil et sur la zone de Cayenne et Rémire-Montjoly. Il y a quarante ans, d’autres grands sites existaient au Suriname, mais 95% de ces populations ont aujourd’hui disparu.