Le bal paré masqué a vu le jour à la fin du 19e siècle. C'est une tradition spécifique à la Guyane. Une conférence débat a eu lieu le 7 janvier à l'ENCRE. Elle était animée par Armand Hidair, grand témoin de ce siècle. Malgré le poids des ans cette tradition carnavalesque perdure.
La dernière danse
Derniers jours de liesse, pour les carnavaliers. Ils vont, dans une danse effrénée profiter des réjouissances de la fin du règne de Vaval. En effet, le 14 février, le mercredi des cendres vient clore cette période hors du temps. Le Roi Vaval sera brûlé par ses pairs. En attendant, les dancings carnavalesques font le plein.
Certains comptent les heures, d’autres les savourent, d’autres encore, attendent patiemment que cette furie se termine. Il ne reste plus que deux jours. Deux jours durant lesquels, il y a urgence pour les aficionados de profiter des ultimes instants.
Ce carnaval a commencé le premier dimanche de janvier, comme le veut la tradition. Cette année, il a été particulièrement court. Sa durée est fixée en fonction du calendrier liturgique décidé par les autorités catholiques.
Une histoire de dancings
Plus que quelques heures... Le Carnaval ou l’art de se transformer. Les passionnés se déguisent au fil de leurs envies, s’oublient sous le masque, telles ses touloulous, le temps d’une nuit carnavalesque. D'ailleurs, il était question de l’histoire des dancings carnavalesques, mercredi, à l’ENCRE. Une conférence débat animée par Armand Hidair, grand témoin, féru de tradition. Comprendre les évolutions d’une coutume qui perdure, n’existant nulle part ailleurs, malgré le temps qui passe.
Aujourd’hui «Nana et Polina» accueillent les carnavaliers. Il y a 150 ans, «le Petit balcon et le Casino» tenaient le haut de l’affiche.
L’occasion de se souvenir et de revenir sur les traditions d’antan.
Le reportage de Guyane la1ère