La secrétaire d'Etat à la biodiversité, Barbara Pompili arrivée en Guyane le 7octobre dernier a pris du temps - 7 jours - pour faire sa visite de la Guyane. Elle souhaitait découvrir les réalités et enjeux sur le terrain. Elle n'a pas cessé de le répéter au fil de ses déplacements.
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La secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargée de la Biodiversité, Barbara Pompili s'est montrée attentive et motivée durant sa visite mais certains doutent de l'application d'une politique ambitieuse à quelques mois de la fin du quinquennat de François Hollande.
Barbara Pompili n'est pas venue avec des nouveautés pour la Guyane mais pour la mise en place de la loi biodiversité. La secrétaire d'Etat incite à la participation de tous pour préserver et valoriser la biodiversité, ce qui serait générateur d'activités économiques. On va à l'encontre de l'image de cette protection de l'environnement qui met sous cloche la Guyane.
Elle était attendue également sur le dossier sensible de l'accès aux ressources génétiques. La secrétaire d'Etat a rencontré le conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinengue qui sera consulté désormais pour chaque étude scientifique, sous l'égide de la CTG.
Finalement, dans son exercice de séduction de la population guyanaise, Barbara Pompili aura fâché ceux qui, à priori, soutenaient son camp, un groupement d'associations qui n'a pas manqué de dénoncer ses propos, plutôt favorables au remplacement des sites d'orpaillage illégaux par des légaux.
Barbara Pompili interrogée par Roland Pidéri
Barbara Pompili à Montsinéry-Tonnégrande
Barbara Pompili n'est pas venue avec des nouveautés pour la Guyane mais pour la mise en place de la loi biodiversité. La secrétaire d'Etat incite à la participation de tous pour préserver et valoriser la biodiversité, ce qui serait générateur d'activités économiques. On va à l'encontre de l'image de cette protection de l'environnement qui met sous cloche la Guyane.
Elle était attendue également sur le dossier sensible de l'accès aux ressources génétiques. La secrétaire d'Etat a rencontré le conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinengue qui sera consulté désormais pour chaque étude scientifique, sous l'égide de la CTG.
Finalement, dans son exercice de séduction de la population guyanaise, Barbara Pompili aura fâché ceux qui, à priori, soutenaient son camp, un groupement d'associations qui n'a pas manqué de dénoncer ses propos, plutôt favorables au remplacement des sites d'orpaillage illégaux par des légaux.
Barbara Pompili interrogée par Roland Pidéri
Barbara Pompili à Montsinéry-Tonnégrande