"Be a Boss" : début des présélections du concours qui récompense les entrepreneuses innovantes

Emilie BAVARIN, lauréate Guyane du concours Be A Boss 2022
La compétition nationale "Be a Boss" - qui s'adresse aux femmes entrepreneures avec un projet innovant - est lancée. Les présélections ont débuté en Guyane et se tiennent jusqu'au mois de mai 2023. Découvrez les étapes de ce concours qui permettra à trois femmes d'obtenir 30 000 € d’espaces publicitaires dans une cinquantaine de médias nationaux en ligne.

La 9ème édition du concours "Be a Boss" est lancée. Cette compétition nationale s'adresse aux femmes entrepreneures qui ont un projet innovant. "Le principe, de ce concours d'éloquence, c'est de présenter son projet en 3 minutes chrono avec un pitch.", nous explique Claudy Lombion, chargée du tour Antilles-Guyane de l'événement.

A la clé : 30 000 € d’espaces publicitaires dans les supports web et print de Reworld Media et NetMedia Group (les groupes de médias à l'origine de la compétition) pour les grandes gagnantes et d'autres avantages, notamment la prise en charge des frais de voyage de toutes les participantes pour chaque étape de la compétition. 

Les étapes du concours Be a Boss

La première étape, celles des présélections, se fait en un tour des régions de France. Pour la 5ème année, les entrepreneuses basées en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy pourront y participer. Elles doivent, pour cela, déposer un dossier sur le site www.be-a-boss.com. Elles ont jusqu'au 5 mai 2023 pour la Guyane.

A la fin de ce mois, deux lauréates de chaque territoire seront présélectionnées pour une demi-finale Antilles-Guyane. Elles seront donc 10 à s'affronter en Guadeloupe au mois de juin 2023. Parmi elles, deux seront sélectionnées pour représenter les Antilles et la Guyane au niveau national, pour la finale qui se tiendra à Paris, en septembre. Trois lauréates recevront le "Be A Boss Awards" et leurs récompenses. Mais avant tout cela, les participantes doivent répondre à plusieurs critères.

Il faut que l'entreprise ait été fondée ou co-fondée par une femme. C'est-à-dire que cette dernière doit avoir des actions dans l'entreprise. Le deuxième critère, c'est que la société doit être immatriculée, donc qu'elle ait son numéro SIRET, en Guyane (ou dans l'un des territoires de cette étape, NDLR) [...] Troisième critère : il faut que l'entreprise ait été créée depuis moins de 5 ans. Et le quatrième critère, et non des moindres, c'est que l'entreprise doit proposer une solution innovante qui puisse être exportable au niveau national, voire international."

Claudy LOMPION, fondatrice de la société Dylis Communication et référente régionale de Be a Boss

Retour sur l'année 2022 des lauréates guyanaises

En 2022, une soixantaine de dossier a été déposée aux Antilles-Guyane, dont 15 chez nous. Les projets d'Emilie Bavarin et de Guylène Constables ont retenu l'attention des membres du jury. Elles ont été choisies pour représenter la Guyane au niveau Antilles-Guyane. 

Rien que le fait d'avoir été présélectionnées, elles sont visibles à l'échelle d'un marché Antilles-Guyane d'un million d'habitants [...] Au fil des années, on s'est rendu compte que c'était comme un label d'être lauréate Be a Boss. J'ai eu le retour d'expérience d'anciennes lauréates. Pour certaines, ça a débloqué des subventions et des prêts bancaires.

Claudy LOMPION, fondatrice de la société Dylis Communication et référente régionale de Be a Boss

Guylène Constable, une passionnée de produits locaux et de bières artisanales d’Amérique du Nord et de Belgique, a présenté "La Brasserie de l’Ouest Guyanais", la première brasserie de France et à produire ses bières artisanales avec la population locale. Elle a eu le prix coup de cœur Antilles-Guyane.

Emilie Bavarin est fondatrice de la start-up OBANI. Elle dessine et confectionne, sur-mesure, des maillots de bain faits-main en tissu recyclé et recyclable, à destination des femmes de Guyane, des Antilles et ailleurs. Et ce grâce à un système de précommande. Découvrez son portrait.

Entreprendre : Emilie Bavarin, un coup d'aiguille innovant