Bernard Cazeneuve confirme le renforcement des effectifs de police et de gendarmerie en Guyane

Bernard Cazeneuve sur le plateau de Guyane 1ère
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve arrivé le 3 octobre a confirmé les mesures prévues pour la Guyane. Comme attendu, il procède au renforcement des policiers et des gendarmes soit 165 personnels supplémentaires. Invité de Guyane 1ère télé, il a précisé ses stratégies pour la région.
Répondant à Laurent Marot sur le plateau télé, Bernard Cazeneuve a souligné que son ministère faisait "un effort considérable" en renforcement de personnels, 95 gendarmes supplémentaires, 60 policiers dont 30 agents de sécurité dispatchés dans les différents services (Police de l'air et des frontières, police judiciaire, Sécurité publique). Les budgets de fonctionnement de la police et de la gendarmerie sont augmentés de 15%. Il y aura également davantage de matériel, des véhicules, des armes, des moyens de protection. Le ministre de l'Intérieur  se dit prêt, également, à travailler avec le maire de Saint-Laurent, Léon Bertrand, à l'équipement d'un système de vidéo surveillance dans la ville et à fournir des équipements pour la police municipale.
Il a souligné les efforts et les résultats obtenus dans la lutte contre l'orpaillage illégal qui ont conduit à la diminution de 67% des chantiers illégaux sur lesquels près de 400 militaires ont été déployés. Cependant la tâche est difficile et va encore perdurer dans le temps car il y a des actions diplomatiques à conduire avec le Suriname notamment contre les trafics et l'immigration. Sur la question des demandeurs d'asiles, il a remis en perspective les moyens déployés depuis 4 ans qui ont abouti, notamment, à la réduction du délai de traitement des dossiers passé de 24 mois à 9 mois. Il a mis l'accent sur la nécessité d'endiguer le travail des passeurs et de reconduire à la frontières les personnes qui ne rentrent pas dans le cadre de la condition de demandeur d'asile.

L'édition spéciale avec Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur interrogé par Laurent Marot