« Bonis, du fleuve aux sources »

Le Mémorial
Du 21 au 26 avril 2019, une vingtaine de Guyanais a participé à la première édition des Journées mémorielles internationales de la Route de l’esclave de Côte d’Ivoire. Invités d’honneur : les Bonis de Guyane. Mercredi, Guyane la1ere propose de découvrir en images cette aventure.
 
Du 21 au 26 avril 2019, une vingtaine de Guyanais a participé à la première édition des Journées mémorielles internationales de la Route de l’esclave de Côte d’Ivoire. Invités d’honneur : les Bonis de Guyane. Une première pour ce pays de l’Afrique de l’ouest. Mercredi 12 juin, Guyane la1ere vous propose de découvrir en images cette aventure. Et dimanche 9 juin, un Grand Format consacré à ce voyage, sera diffusé en avant-première sur guyanela1ere.fr. L'occasion de découvrir qui sont ces Bonis de Guyane. 


Sur les berges du Maroni

Les Bonis vivent sur les rives françaises du Maroni depuis plus de deux siècles. Ces Guyanais sont issus du marronnage. La majorité des Bonis est encore aujourd’hui établie dans des villages autour de quatre communes : Maripasoula Papaïchton, Apatou et Saint-Laurent.
A l’origine comme tous les Noirs Marrons de Guyane, les Boni viennent du Suriname. Au 18ème siècle, durant l’esclavage, ils ont fui les traitements atroces infligés aux captifs dans les plantations… par les colons Hollandais.


Ils ont choisi la guerre

Contrairement aux autres communautés marronnes comme les Djukas et les Saramakas, les Bonis n’ont pas signé de traités de paix avec les puissances coloniales. Ils ont choisi la guerre continuant notamment à libérer d’autres esclaves dans les plantations.
Traqués, parfois massacrés… ces guerriers ont dû se cacher pendant des décennies … dans la forêt.


Boni le grand guerrier

Ils ont créé une société constituée d’hommes et de femmes venus de plusieurs pays d’Afrique avec un héritage culturel et spirituel sur des bases amérindiennes, européennes surtout africaines.
Plusieurs chefs rebelles Marrons laisseront leur nom dans l’histoire mais c’est Boni qui donnera son nom à ce nouveau peuple. Etre un Boni aujourd’hui, c’est encore être un descendant de résistants.
« Bonis, du fleuve aux sources » un magazine de Catherine Boutet et Karl Constable mercredi 12 juin à 20H05 sur Guyane la 1ère et dés dimanche sur le site web de Guyanela1ère.