C'était samedi matin. Une jeune femme enceinte a marché sur un câble électrique dans son logement du squat Bambou, à Petit Lucas. Ni elle, ni son enfant n'ont survécu à l'électrocution due à un branchement sauvage.. courant dans les zones d'habitat spontané.
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C'était samedi matin. Une jeune femme enceinte marchait sur un câble électrique dans son logement du squat Bambou, à Petit Lucas. Ni elle, ni son enfant n'ont survécu à l'électrocution due à un branchement sauvage courant dans les zones d'habitat spontané.
Face à la cité Petit Lucas, le squat Bambou, entre Cayenne et Rémire-Montjoly. Plusieurs centaines d’habitants…et partout les signes d’une électrification sauvage. Des branchements bricolés sur des câbles en l’air ou à terre, y compris dans les maisons.
Samedi, une femme enceinte est décédée chez elle avec son bébé, électrocutée. Dans le quartier, personne ne veut parler du drame.
Sous anonymat, une habitante témoigne du système de connexion électrique :
A trente mètres du squat, le vol d’électricité est opéré sur ces poteaux du réseau aérien d’EDF : une ligne 220 x 400 volts, piratée régulièrement par les trafiquants de courant.
Michel Durand directeur d’EDF Guyane lance :
EDF n’a pas le droit d’installer son réseau dans les zones d’habitat illégal. Une décision politique, qui relève des communes dans le cadre de l’aménagement du territoire et de l’éradication des squats.
Un drame humain
Face à la cité Petit Lucas, le squat Bambou, entre Cayenne et Rémire-Montjoly. Plusieurs centaines d’habitants…et partout les signes d’une électrification sauvage. Des branchements bricolés sur des câbles en l’air ou à terre, y compris dans les maisons.Samedi, une femme enceinte est décédée chez elle avec son bébé, électrocutée. Dans le quartier, personne ne veut parler du drame.
Sous anonymat, une habitante témoigne du système de connexion électrique :
"C'est quelqu'un qui cherche l'électricité et qui vend pour nous. On lui donne 5 euros , 20 euros cela dépend de la distance du câble"
Vol d'électricité à 30 mètres du bidonville
A trente mètres du squat, le vol d’électricité est opéré sur ces poteaux du réseau aérien d’EDF : une ligne 220 x 400 volts, piratée régulièrement par les trafiquants de courant.Michel Durand directeur d’EDF Guyane lance :
"Il ya des gens qui viennent le soir et qui raccordent des fils sur le poteau électrique. On ne voit pas les câbles qui sont cachés dans les herbes. Ensuite les maisons sont alimentées. On ne peut pas laisser ces situations de business qui mettent les gens en danger. On va débrancher mais il y a une question qui se pose : est ce que l'on veut amener l'électricité dans le squat ? C'est une vraie réflexion"
EDF n’a pas le droit d’installer son réseau dans les zones d’habitat illégal. Une décision politique, qui relève des communes dans le cadre de l’aménagement du territoire et de l’éradication des squats.