Brésil : Un Surinamais arrêté à l'aéroport de Macapá avec 13 000 réais dans ses sous-vêtements

Tôt ce vendredi matin, un ressortissant Surinamais a été arrêté par la Police Civile de l'Amapá, à l'aéroport de Macapá, avec dans ses sous-vêtements prés de 13 000 réais (2100 euros). Une somme dont il n'a pu justifier l'origine. En situation irrégulière, il est aussi soupçonné de trafic de drogue.

Une mauvaise fréquentation qui coûte cher. Tôt ce matin, un ressortissant surinamais est arrêté à l'aéroport international de Macapá. Une interpellation qui n'est pas un hasard.

Accompagné d'une femme suspectée de trafic de drogue


Selon le chef de la Police Civile de l'Amapá, Erivelton Clemente, l'homme accompagnait une femme domiciliée à Vitória do Jari et qui fait déjà l'objet d'une enquête pour transport de drogue entre le Pará et la vallée du fleuve Jari dans l'Amapá.
« Nous avons découvert que la suspecte arrivait sur un vol Belém/Macapá en compagnie d'un homme originaire du Suriname. A l'aéroport, nous avons attendu qu'ils débarquent. Nous les avons emmenés tous les deux dans une pièce à part où nous avons procédé à une fouille au corps. La somme de 12 916 réais a été retrouvée sur l'homme, une partie de l'argent était cachée dans ses sous-vêtements. Il n'a pas été en mesure d'indiquer l'origine exacte de ce argent, ni ce à quoi il était destiné. Ils étaient tous les deux très nerveux », a expliqué le délégué.

Visa et passeport expirés


Après avoir examiné les papiers d'identité, le délégué de la Police Civile de l'Amapá a constaté que le visa et le passeport du Surinamais étaient expirés, c'est-à-dire qu'il se trouvait en situation irrégulière au Brésil. Il a été conduit au siège de la Police fédérale afin que des mesures juridiques puissent être prises, ce qui pourrait entraîner son expulsion vers son pays d'origine.

Une enquête pour blanchiment d'argent


La somme d'argent et les téléphones portables des deux interpellés ont été saisis. Une enquête policière sur le blanchiment d'argent sera ouverte, en plus de l'enquête en cours sur le trafic de drogue.
Erivelton Clemente a également souligné que l'homme était porteur de la d'identité d'enfant de 11 ans dont il prétendait être le père. Mais le document ne contenait que le nom de la mère.

"Nous allons aussi enquêter pour vérifier si, outre les soupçons d'implication dans le trafic de drogue, cet homme est impliqué dans la traite des êtres humains", a conclu le chef de la police.
La femme a, quant à elle, été libérée.