La grève au Centre hospitalier de Kourou continue. Depuis le 10 décembre les grévistes à l’appel de l’UTG ont dressé un piquet devant les Urgences. L’établissement quant à lui tourne au ralenti... les conditions de fonctionnement se dégradent.
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La grève au Centre hospitalier de Kourou s’enlise. Depuis le 10 décembre, les grévistes à l’appel de l’UTG ont dressé un piquet devant les Urgences. L’établissement quant à lui, tourne au ralenti, les conditions de fonctionnement se dégradent.
Une rencontre a bien eu lieu ce jeudi, sans succès, le syndicat refuse le protocole proposé par la direction du CHK.
Dans le local à poubelles, un conteneur. Les bacs bleus et jaunes s’y entassent depuis le 10 décembre, date du début de la grève au Centre hospitalier de Kourou. La pose d'une chaîne pour empêcher l’accès aux sociétés d’enlèvement d’ordures, en est la cause. Dans la cour, les amoncellements de sacs et de débris, sont de plus en plus visibles.
Jean Marc Philippon responsable financier du Centre hospitalier de Kourou explique :
Alors que la grève en est à son 25ème jour, c’est tout l’établissement qui est impacté. Le CHK a des objectifs financiers. En temps de pleine activité, ils sont déjà difficiles à atteindre. Ces trois semaines de conflit, en particulier dans le secteur chirurgical, n'arrangent rien.
Christophe Robert directeur du Centre hospitalier de Kourou précise :
Et cela pourrait encore durer si un accord n’est pas trouvé...Chacun campe sur ses positions.
Ce matin la direction de l’hôpital a fait constater par huissier la fermeture des accès de l’établissement. Les entrées ont été libérées mais pour combien de temps ?...
Une rencontre a bien eu lieu ce jeudi, sans succès, le syndicat refuse le protocole proposé par la direction du CHK.
Des déchets contaminés
Dans le local à poubelles, un conteneur. Les bacs bleus et jaunes s’y entassent depuis le 10 décembre, date du début de la grève au Centre hospitalier de Kourou. La pose d'une chaîne pour empêcher l’accès aux sociétés d’enlèvement d’ordures, en est la cause. Dans la cour, les amoncellements de sacs et de débris, sont de plus en plus visibles.Jean Marc Philippon responsable financier du Centre hospitalier de Kourou explique :
"Certains déchets contaminés n'ont pas été éliminés par la société en charge du fait du blocage de l'accès au local"
Un Centre hospitalier sous perfusion
Alors que la grève en est à son 25ème jour, c’est tout l’établissement qui est impacté. Le CHK a des objectifs financiers. En temps de pleine activité, ils sont déjà difficiles à atteindre. Ces trois semaines de conflit, en particulier dans le secteur chirurgical, n'arrangent rien.Christophe Robert directeur du Centre hospitalier de Kourou précise :
"Nous sommes en fonctionnement très dégradé. Toutes les Urgences sont assurées. La chirurgie programmée, image de marque de l'établissement, souffre du manque de salles à disposition. Nous avons un manque à gagner certain"
Et cela pourrait encore durer si un accord n’est pas trouvé...Chacun campe sur ses positions.
Ce matin la direction de l’hôpital a fait constater par huissier la fermeture des accès de l’établissement. Les entrées ont été libérées mais pour combien de temps ?...