Le 1er mai se fêtera sans muguet. Parmi les métiers en souffrance depuis la crise du Covid-19, les fleuristes dont l’essentiel de la matière première vient de l’extérieur : Europe ou Amérique du Sud. Aujourd'hui, les fleuristes sont au chômage ou presque.
Clotilde Séraphins George/MCT •
Parmi les métiers en souffrance depuis la crise du Covid-19, les fleuristes dont l’essentiel de la matière première vient de l’extérieur : Europe ou Amérique du Sud. Trafic aérien interrompu ou limité, les fleurs ne sont pas un produit de première nécessité. Ceci ajouté à cela, les fleuristes sont au chômage ou presque. Le 1er mai se fêtera sans muguet.
"Je peux récolter de la fleur exotique dans mes champs, cela me permet de faire des bouquets et des gerbes. Les gens appellent, commandent et viennent récuperer les fleurs devant la porte".
"Depuis le début du confinement nous avons une baisse d'activité de plus de 90%. Suite au confinement notre activité dépend des commandes du net et par téléphone. Cela fait 45 ans que nous sommes sur le marché, c'est la première fois que nous ne vendrons pas de muguet le 1er mai".
Pas de muguet, une fête des mères incertaine et des mariages prévus en juillet et août qui s’annulent. Selon ces professionnels, il y a urgence à se réinventer, la production de fleurs locales n’a pas fléchi, reste au consommateur guyanais à modifier son regard sur "le made in" Guyane pour ainsi soutenir la production et l’économie de pays.
Le reportage de Clotilde Séraphins George :