En juin dernier, une quarantaine de Palestiniens est arrivée en Guyane. Objectif : vivre loin des bombardements qui touchent leur pays d'origine. Sur place, les familles ont pu trouver des logements d'urgence. En revanche, un petit groupe de personnes, arrivé seul vit dans la rue, sur une plage.
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En juin dernier, une quarantaine de palestiniens est arrivée en Guyane. Objectif: vivre loin des bombardements qui touchent leur pays d'origine. Sur place, les familles ont pu trouver des logements d'urgence. En revanche, un petit groupe de personnes, arrivé seul vit dans la rue, sur une plage. Leurs conditions de vie se dégradent de jour en jour.
Malgré de nombreuses zones d’ombre, ils ont encore cette lueur d’espoir : celle de trouver un toit. A l’écart, sur la plage de Catayée, loin des habitations pour éviter tout dérangement, un abri de fortune, dans lequel est installé 7 réfugiés d’origine palestinienne. Dans ces conditions, certains réfugiés ont perdu du poids. D’autres ont contracté des maladies. C’est le cas de Mahmoud Darwishi, atteint de paludisme.
Mahmoud Darwishi décrit ses maux :
Ils étaient pour la plupart étudiants dans leur pays ou occupaient un poste. Weil Chabaitah, fraiseur de profession, en fuyant les bombardements, s'est d'abord rendu au Liban...Là-bas, il vivait dans un camp avec 8000 autres réfugiés. Un mauvais rêve nous dit-il.
Weil Chabaitah raconte :
Vivre loin des bombardements, leur coûte d'accepter leurs nouvelles conditions de vie. Mais aujourd'hui, ils constatent un décalage entre leurs situations et les valeurs républicaines françaises. Pour eux, s'intégrer c'est d'abord avoir accès à un hébergement digne.
Mona Swiydan espère :
Leurs regards sont désormais tournés vers l'horizon. Avec l'aide et le soutien de quelques citoyens associations, ils entrevoient leur avenir. Une chaleur humaine importante à leurs yeux. C'est peut-être là la promesse d'une nouvelle vie ...
Trouver un toit et enfin dormir...
Malgré de nombreuses zones d’ombre, ils ont encore cette lueur d’espoir : celle de trouver un toit. A l’écart, sur la plage de Catayée, loin des habitations pour éviter tout dérangement, un abri de fortune, dans lequel est installé 7 réfugiés d’origine palestinienne. Dans ces conditions, certains réfugiés ont perdu du poids. D’autres ont contracté des maladies. C’est le cas de Mahmoud Darwishi, atteint de paludisme.
Mahmoud Darwishi décrit ses maux :
« Ca provoque des remontées acides.. et des brûlures d’estomac »
Fuir la guerre
Ils étaient pour la plupart étudiants dans leur pays ou occupaient un poste. Weil Chabaitah, fraiseur de profession, en fuyant les bombardements, s'est d'abord rendu au Liban...Là-bas, il vivait dans un camp avec 8000 autres réfugiés. Un mauvais rêve nous dit-il.
Weil Chabaitah raconte :
" Dans le camp libanais nous sommes traités comme des animaux. Ils ne nous respectent pas. Par exemple, il est difficile d'accéder aux soins... ou même aux choses les plus simples de la vie"
Un hébergement digne
Vivre loin des bombardements, leur coûte d'accepter leurs nouvelles conditions de vie. Mais aujourd'hui, ils constatent un décalage entre leurs situations et les valeurs républicaines françaises. Pour eux, s'intégrer c'est d'abord avoir accès à un hébergement digne.
Mona Swiydan espère :
"Mon seul souhait est que les autorités fassent ce qu'ils peuvent pour sortir de cette situation parce que nous vivons indignement pour enfin tourner la page. Nous voulons également travailler, développer le pays, nous voulons être des éléments utiles à la société..."
Leurs regards sont désormais tournés vers l'horizon. Avec l'aide et le soutien de quelques citoyens associations, ils entrevoient leur avenir. Une chaleur humaine importante à leurs yeux. C'est peut-être là la promesse d'une nouvelle vie ...
En juin dernier, une quarantaine de palestiniens est arrivée en Guyane. Objectif : vivre loin des bombardements qui touchent leur pays d'origine.