Les riverains de la piste Tarzan n'en peuvent plus des ordures qui jonchent les rues du quartier. Ils l'ont fait savoir sur les réseaux sociaux. La CACL peine à remplir sa mission de gestion des déchets malgré l'augmentation des rotations de ramassage. Elle met en cause l'habitat spontané ingérable.
La piste Tarzan, est une voie qui fait office de frontière entre les communes de Cayenne et de Rémire-Montjoly. Un quartier populaire s'y est érigé au fil des vagues de constructions spontanées à flanc de collines, d'urbanisation rattrapée par les collectivités mais toujours dans un entre deux complexe.
Depuis quelques semaines, les ordures ne cessent de s'amonceler le long de cette voie qui mène notamment à Troubiran, aux Terrasses de Raban, la rendant particulièrement insalubre. Une situation mal vécue par les habitants du quartier victimes des odeurs nauséabondes et incommodés par ce spectacle permanent d'incivilité et de désordre sanitaire. Ils reprochent au collecteur, la CACL (Communauté d'agglomération du centre littoral) de ne pas remplir sa mission de gestion des déchets correctement.
Et de fait ,dans ce quartier, malgré l'augmentation des rotations du service de ramassage 4 fois par semaine au lieu de 3, la mise à disposition des bacs collectifs supplémentaires vidés 3 fois par semaine, le ramassage au grappin une fois par semaine au lieu d'une fois par mois pour les ordures jetées à même le sol, la situation demeure inchangée.
De plus les bacs sont souvent volés. On y entrepose des déchets de démolition ou ils servent de réserves d'eau.
Cela entraîne un surcoût non négligeable pour la collectivité. Le prix d'un bac est de 200 euros. Pratiquement de 20 à 40 bacs sont ajoutés durant le mois. La collecte est effectuée tous les mardi et vendredi et dès le lendemain tous les bacs débordent. Cet accroissement d'ordures résulterait de la démolition des squats de la Mâtine à Cayenne, des Manguiers à Rémire-Montjoly. Les populations déplacées ont recréé ailleurs des habitats précaires et particulièrement dans cette zone.
Leur priorité n'est pas la salubrité mais la survie, sans eau, sans électricité dans la précarité la plus totale. Ces personnes qui se cachent ont certainement d'autres préoccupations que la préservation du cadre de vie.
Depuis quelques semaines, les ordures ne cessent de s'amonceler le long de cette voie qui mène notamment à Troubiran, aux Terrasses de Raban, la rendant particulièrement insalubre. Une situation mal vécue par les habitants du quartier victimes des odeurs nauséabondes et incommodés par ce spectacle permanent d'incivilité et de désordre sanitaire. Ils reprochent au collecteur, la CACL (Communauté d'agglomération du centre littoral) de ne pas remplir sa mission de gestion des déchets correctement.
La CACL évoque une situation hors norme
La CACL vertement mise en cause dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux a publié un communiqué où il est expliqué son rôle et le dispositif dérogatoire mis en place pour faire face à l'afflux d'ordures dans la zone.Il est notamment écrit : "le dispositif est inopérant dans les zones d'habitations spontanées où le flux n'est pas maîtrisé et les voiries inexistantes".Et de fait ,dans ce quartier, malgré l'augmentation des rotations du service de ramassage 4 fois par semaine au lieu de 3, la mise à disposition des bacs collectifs supplémentaires vidés 3 fois par semaine, le ramassage au grappin une fois par semaine au lieu d'une fois par mois pour les ordures jetées à même le sol, la situation demeure inchangée.
Un casse tête insoluble
De plus les bacs sont souvent volés. On y entrepose des déchets de démolition ou ils servent de réserves d'eau.Cela entraîne un surcoût non négligeable pour la collectivité. Le prix d'un bac est de 200 euros. Pratiquement de 20 à 40 bacs sont ajoutés durant le mois. La collecte est effectuée tous les mardi et vendredi et dès le lendemain tous les bacs débordent. Cet accroissement d'ordures résulterait de la démolition des squats de la Mâtine à Cayenne, des Manguiers à Rémire-Montjoly. Les populations déplacées ont recréé ailleurs des habitats précaires et particulièrement dans cette zone.
Leur priorité n'est pas la salubrité mais la survie, sans eau, sans électricité dans la précarité la plus totale. Ces personnes qui se cachent ont certainement d'autres préoccupations que la préservation du cadre de vie.