Le CHC, le centre hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon, fait le bilan, un an après le début de la crise sanitaire

Le centre hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon ressort plus fort de cette année de gestion de la crise covid-19. Financièrement, son bilan de l’année 2020 fait ressortir un exercice à l’équilibre malgré la crise. 

Loin de ce qu’il y paraît, le centre hospitalier de Cayenne Andrée ROSEMON ressort plus fort de cette 1ère année de gestion de la crise covid-19. Financièrement, son bilan de l’année 2020 fait ressortir un exercice à l’équilibre malgré la crise. Des moyens logistiques et matériels supplémentaires ont été obtenus grâce à cette crise. L’établissement a par exemple gagné 4 lits de réanimation passant de onze à  quinze.  

Des fonds européens

Globalement, l’apparition de la Covid-19 et la crise qui s’ensuit bénéficie au centre hospitalier de Cayenne Andrée ROSEMON. L’établissement a gagné en terme d’équipement biomédical par exemple, il comptabilise quinze respirateurs de plus, des moniteurs, des pousse-seringues. Selon la direction, le CHC a également augmenté ses lits de soins critiques, il dit compter désormais quinze lits de réanimation contre onze avant la crise et toujours quatre lits de soins continus.

Nous avons plus d'équipements. Par ailleurs nous avons conservé un fonctionnement pour faire face aux besoins du territoire. Dans nos projets de restructuration, de nouvelles capacités ont été obtenues en terme de financements  par les fonds européens notamment. 

Juliette Besse directrice adjointe du Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon 

 

Mutualisation des trois hôpitaux 

Par ailleurs, au plus fort de la crise, face aux difficultés d’approvisionnement et aux ruptures, les trois hôpitaux de Guyane ont gagné à travailler ensemble.

Les achats sont mutualisés sur le territoire. Cette crise nous a montré le bénéfice que nous avions à travailler ensemble.

 

 

Le nombre de recrutements cette dernière année n’est quant à lui toujours pas communiqué. Ce que l’on sait, c’est qu’au plus fort de la crise, le CHC avait reçu 160 personnels de soins venus de France pour aider à prendre en charge l’afflux de patients Covid-19.

► Le reportage de Clotilde Séraphins George :

 

De nouveaux projets

L'ARS Guyane, le Ministère de la santé, mais également la Collectivité territoriale se sont mobilisés pour faire face à des dépenses exceptionnelles. Aujourd'hui, le CHC ambitionne, de mener de fronts des chantiers aussi divers que "la création d'un bâtiment dédié à la recherche, la rénovation de son bâtiment médico-chirurgical, l'augmentation des capacité en soins critiques (réanimation et soins continus et intensifs), la rénovation de ses secteurs de psychiatrie, la reconstruction de 3 CDPS (Apatou, Papaichton, Camopi), le transfert de son IFSI sur le site universitaire de Troubiran mais également un important effort de rattrapage et de modernisation de ses équipements de soins, informatiques et biomédicaux" pour un coût estimé à 140 M€ sur 5 ans. .