Le Tribunal Administratif de Guyane rejette le référé liberté de l'UTG demandant plus de protection pour la population face au coronavirus. Les représentants des associations Trop Violans et Komité Drapo, du MDES se sont joints à cette requête ainsi que le député Gabriel Serville.
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Le Tribunal Administratif de Guyane rejette le référé liberté de l'UTG demandant plus de protection pour la population face au coronavirus.
Dans une ordonnance du 6 avril, le juge des référés du Tribunal Administratif de Guyane a rejeté les demandes faites par l'Union des Travailleurs Guyanais pour mieux protéger la population face au risque d'épidémie de coronavirus sur le territoire, au titre notamment de l'atteinte au droit au respect à la vie (article 2 de la convention européenne des droits de l'homme), étant donné le risque de propagation du virus sur un territoire souffrant de nombreuses carences (infrastructures de santé, eau potable, communes isolées).
L'UTG demandait notamment au juge des référés d'enjoindre aux trois hôpitaux publics de Guyane et à l'Agence Régionale de Santé de commander 200 000 tests de dépistage et des doses d'hydroxychloroquine et d'azithromycine pour 200 000 patients. Il était aussi demandé que l'ARS soit enjointe de mettre à disposition de la population des masques, gants de protection et gel hydroalcoolique dans les pharmacies. Le syndicat réclamait également au juge d'enjoindre au préfet d'imposer le port du masque et des gants dans les lieux recevant du public, le dépistage au covid-19 de tout arrivant sur le territoire, et la mise en quatorzaine des personnes contaminées avec un contrôle quotidien.
Le juge des référés de Cayenne a estimé que les autorités préfectorales comme sanitaires avaient pris les mesures de protection appropriées, conformes aux préconisations nationales (au stade 1 de l'épidémie), allant même parfois plus loin, à l'image du couvre-feu à partir de 21 heures sur toute la Guyane. Le dispositif mis en place a été jugé satisfaisant au regard des normes nationales que ce soient les contrôles à l'arrivée sur le territoire (placement en quatorzaine sauf le personnel de santé et personnes indispensables à la gestion de la crise et à la continuité des activités essentielles de la nation), les stocks de tests de dépistage (il y a des réactifs pour en fabriquer 10 000 selon l'ARS) et de masques (350 000, réapprovisionnés régulièrement, et réservés aux professions prioritaires, comme au niveau national).
Les représentants des associations Trop Violans et Komité Drapo, du MDES - qui se sont joints à la requête de l'UTG en leurs noms propres, ainsi que le député Gabriel Serville, ont vu leurs demandes déclarées "non recevables" par le juge des référés.
Dans une ordonnance du 6 avril, le juge des référés du Tribunal Administratif de Guyane a rejeté les demandes faites par l'Union des Travailleurs Guyanais pour mieux protéger la population face au risque d'épidémie de coronavirus sur le territoire, au titre notamment de l'atteinte au droit au respect à la vie (article 2 de la convention européenne des droits de l'homme), étant donné le risque de propagation du virus sur un territoire souffrant de nombreuses carences (infrastructures de santé, eau potable, communes isolées).
L'UTG demandait notamment au juge des référés d'enjoindre aux trois hôpitaux publics de Guyane et à l'Agence Régionale de Santé de commander 200 000 tests de dépistage et des doses d'hydroxychloroquine et d'azithromycine pour 200 000 patients. Il était aussi demandé que l'ARS soit enjointe de mettre à disposition de la population des masques, gants de protection et gel hydroalcoolique dans les pharmacies. Le syndicat réclamait également au juge d'enjoindre au préfet d'imposer le port du masque et des gants dans les lieux recevant du public, le dépistage au covid-19 de tout arrivant sur le territoire, et la mise en quatorzaine des personnes contaminées avec un contrôle quotidien.
Le juge des référés de Cayenne a estimé que les autorités préfectorales comme sanitaires avaient pris les mesures de protection appropriées, conformes aux préconisations nationales (au stade 1 de l'épidémie), allant même parfois plus loin, à l'image du couvre-feu à partir de 21 heures sur toute la Guyane. Le dispositif mis en place a été jugé satisfaisant au regard des normes nationales que ce soient les contrôles à l'arrivée sur le territoire (placement en quatorzaine sauf le personnel de santé et personnes indispensables à la gestion de la crise et à la continuité des activités essentielles de la nation), les stocks de tests de dépistage (il y a des réactifs pour en fabriquer 10 000 selon l'ARS) et de masques (350 000, réapprovisionnés régulièrement, et réservés aux professions prioritaires, comme au niveau national).
Les représentants des associations Trop Violans et Komité Drapo, du MDES - qui se sont joints à la requête de l'UTG en leurs noms propres, ainsi que le député Gabriel Serville, ont vu leurs demandes déclarées "non recevables" par le juge des référés.