Ils doivent tous répondre aux normes qualitatives de l’AFNOR, l’association française de normalisation et de l’Agence nationale de sécurité du médicament. En Guyane, couturiers et fabricants tentent le pari de l’homologation. Parmi eux, un infirmier entrepreneur Johann Fonck.
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Vous le savez certainement, à l’heure du déconfinement le 11 mai, tous les Français dans nos territoires comme en France hexagonale devront être équipés d’un masque. Pour se faire, un arrêté publié le 25 avril autorise les pharmacies à vendre des masques grand public dits « alternatifs ».
Ces masques en tissu peuvent être de 2 types, ceux en capacité de filtrer les particules à 90 % et ceux avec un pouvoir de filtration moindre, 70 %. Mais ils doivent tous répondre aux normes qualitatives de l’AFNOR, l’association française de normalisation et de l’Agence nationale de sécurité du médicament. En Guyane, couturiers et fabricants tentent le pari de l’homologation. Parmi eux, il y a Johann Fonck, un infirmier libéral doté du sens de l’entreprise, il s’est lancé dans la fabrication de matériel médical. Il produit surblouses et masques.
Difficile, mais histoire de mettre toutes les chances de son côté Johann Fonck vise l’homologation :
Pour être certifiés par l’Association Française de Normalisation, les masques ne doivent présenter aucune couture au milieu. Ceux-là ont passé le 1er test avec succès, le test de perméabilité à l’air, reste les cycles de lavage. L'infirmier entrepreneur sera fixé dans quelques semaines mais ses masques sont déjà vendus dans certaines pharmacies et il croule sous les commandes.
Parallèllement, Johann Fonck a offert 2000 masques aux soignants. Il reverse également 0,25 centimes par masques à l'association des patients diabétiques sur les grosses commandes.
Ces masques en tissu peuvent être de 2 types, ceux en capacité de filtrer les particules à 90 % et ceux avec un pouvoir de filtration moindre, 70 %. Mais ils doivent tous répondre aux normes qualitatives de l’AFNOR, l’association française de normalisation et de l’Agence nationale de sécurité du médicament. En Guyane, couturiers et fabricants tentent le pari de l’homologation. Parmi eux, il y a Johann Fonck, un infirmier libéral doté du sens de l’entreprise, il s’est lancé dans la fabrication de matériel médical. Il produit surblouses et masques.
Etre en capacité de répondre à une demande massive
Des masques canard et de types chirurgicaux qu’il fabriquait il y a peu par centaines. Il a accéléré la cadence pour en produire désormais 5000 par semaine grâce à une équipe de couturiers et des outils performants que nous ne verrons pas. Johann Fonck veut pouvoir répondre à une demande massive :... Grosso modo, pour 260 000 habitants, il faut 260 000 masques par jour et 2 par personne, cela fait 500 000 masques à produire. Même en s'y mettant tous en même temps cela va être difficile en terme de fournitures...
Obtenir l'homologation
Difficile, mais histoire de mettre toutes les chances de son côté Johann Fonck vise l’homologation :... Les masques que je fabriques respectent strictement le cahier des charges des normes AFNOR. Ce sont des masques de catégorie 1... Ils font barrière à 90% avec des liens réglables et ajustables...
Pour être certifiés par l’Association Française de Normalisation, les masques ne doivent présenter aucune couture au milieu. Ceux-là ont passé le 1er test avec succès, le test de perméabilité à l’air, reste les cycles de lavage. L'infirmier entrepreneur sera fixé dans quelques semaines mais ses masques sont déjà vendus dans certaines pharmacies et il croule sous les commandes.
Parallèllement, Johann Fonck a offert 2000 masques aux soignants. Il reverse également 0,25 centimes par masques à l'association des patients diabétiques sur les grosses commandes.