Discuter, négocier, sur la vie chère – et notamment sur le prix des carburants –,c’est en quelque sorte l’objectif d’une réunion qui a accueilli ce matin à l’initiative du préfet Thierry Queffelec, l’ensemble des acteurs socio-économiques, les élus, représentants d’associations de consommateurs, du patronat, des transporteurs, des associations d'agriculteurs dans l’amphithéâtre de la Maison des entreprises. Si la situation sanitaire, a été le déclencheur de la crise aujourd’hui, les revendications sont bien plus larges, et portent notamment sur la vie chère.
Thématiques abordées:
— Préfet de la région Guyane (@Prefet973) December 9, 2021
🔸️ État de l'économie guyanaise
🔸️ Impacts de la #COVID19 et réponses apportées par l’#État
🔸️ La vie quotidienne face aux achats pic.twitter.com/yeYBXNnOUC
Une première étape
Une réunion pour expliquer et dialoguer sur la problématique de la vie chère en Guyane en particulier la hausse des prix du carburant. L’INSEE a notamment présenté une étude afin de faire un état des lieux.
Pour Gabriel Serville, le président de la Collectivité territoriale, le bilan est mitigé car « il n’y avait aucun représentant de la Sara, je ne puis que le regretter. Je me suis engagé à rencontrer leurs représentants. Nous allons organiser une table ronde pour rencontrer tous les acteurs »..
De son côté Monique Guard de l’association des consommateurs, cette réunion n’est qu’une introduction « Nous sortons sans solution. Nous nous y attendions. Les services de l’Etat n’ont pas fait leur travail. Le représentant de la Sara était absent. Les élus ne peuvent pas se passer des taxes des carburants. Il n’y aura pas de baisse des prix, en tout cas à court terme ».
Joëlle Prévot Madère à l’origine des mouvements conte la vie chère en 2008 est toujours aussi indignée « La population perd du pouvoir d’achat, c’est difficile à entendre. Depuis 2015, on garantit à la Sara un chiffre d’affaire de 9% s’ils en font moins c’est compensé. La formule de prix n’est pas réglementée. L’Etat n’a aucun moyen pour réglementer cette formule de prix. ».
François Leverger sous-préfet, directeur général de la coordination et de l’animation du territoire estime que « le bilan est positif, c’était important d’avoir cette échange. Nous voulions démontrer que rien n’est simple. Il y a des leviers que nous ne pouvons pas actionner facilement. C’est une première étape.»
Le préfet joue la transparence. Le grand absent était la SARA, au centre de toutes les préoccupations. D’autres réunions devraient suivre.