Marc Del Grande, préfet de Guyane, a présenté ce matin ces vœux aux élus et aux représentants socio-professionnels. L’occasion de détailler la réorganisation des services de l’Etat dont l’objectif officiel est de décloisonner et de simplifier.
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En 2019, l’accompagnement financier du territoire par l’Etat s’est notamment traduit par le versement de 50 millions d’euros consacrés aux logements, ou encore 57 millions pour les constructions scolaires. L’année a également été marquée par une hausse de l’emploi : + 5 % en un an, soit 2600 emplois supplémentaires. Une augmentation de l’emploi salarié essentiellement portée par le BTP et l’industrie, avec des perspectives prometteuses en termes de commande publique.
Franck Ho Wen Szé, président de la Fédération régionale du BTP :
Le représentant de l’Etat met en avant la baisse de l’impôt sur les sociétés et les dispositifs d’exonérations mis en place pour les petites entreprises. Autant d’initiatives qui laissent les entrepreneurs sur leur faim, notamment ceux qui ont participé à la mobilisation de 2017.
Joëlle Prévot-Madère, présidente de la CGPME Guyane :
Franck Ho Wen Szé, président de la Fédération régionale du BTP :
"les voyants commencent à être au vert, on peut dire que les choses démarrent, les objectifs seront atteints, pas en 2020 mais en 2022, c'est le voeu de la fédération, c'est aussi de retrouver les 5000 salariés que nous avions en 2012 quand on avait un pic de travaux importants, donc je crois que nous sommes sur le chemin et que les chiffres qu'il annonce sont de bonne augure."
Le représentant de l’Etat met en avant la baisse de l’impôt sur les sociétés et les dispositifs d’exonérations mis en place pour les petites entreprises. Autant d’initiatives qui laissent les entrepreneurs sur leur faim, notamment ceux qui ont participé à la mobilisation de 2017.
Joëlle Prévot-Madère, présidente de la CGPME Guyane :
Enfin, l’an dernier l’Etat s’est également engagé dans l’apprentissage et la formation professionnelle à hauteur de 67 millions d’euros jusqu’en 2022 à travers le Pacte ultramarin d’investissement dans les compétences."nous avons du nous battre vraiment beaucoup en 2018, pour obtenir que les exonérations de cotisations sociales, patronales, ne soient pas revues à la baisse comme cela était prévu dans le cadre de la proposition de la réforme de l'ODEOM, nous avons obtenu gain de cause, mais nous n'avons fait que limiter les dégats."