« Apocalove », « la roue du destin », « Adeus, Querido Mandi », plus d’une trentaine de courts-métrages, et de films pour ce festival. De l’Amérique du Sud, en passant par l’Afrique, l’Europe ou encore l’Asie, c’est une véritable invitation au voyage, aussi bien pour le passionné de cinéma que le simple curieux. Comme chaque année, les films de la Guyane et des Antilles seront particulièrement mis en lumière.
Les nouveautés de cette année : le festival devient annuel, l’ouverture d’une catégorie junior pour le concours de courts-métrages, la création d’un volet « festival de patrimoine » et une plus grande ouverture sur le monde avec une programmation encore plus éclectique et internationale.
Un événement phare « le concours de courts-métrages »
Si le premier jour du festival fait la part belle à une programmation diverse et variée , avec des documentaires comme « Black Indians » de (Jo Béranger/Hugues Poulain/ Edith Patrouilleau), le point d’orgue du vendredi demeure le concours de courts-métrages. La thématique de cette nouvelle édition « Contes et légendes de Guyane ». Ce concours a révélé au grand public, les réalisateurs Marvin Yamb, Quentin Chantrel et la réalisatrice Marie-Sandrine Bacoul.
Se faire plaisir en se faisant une toile, ce festival, c’est l’occasion de rencontrer des réalisateurs, et des acteurs, de discuter avec eux, d’avoir une autre vision de tout le parcours, pour qu’un film arrive sur nos écrans. Les invités de cette édition, l’acteur Sloane Decombes, et la réalisatrice Enricka Moutou.
Un festival pour redécouvrir toute la richesse du patrimoine audiovisuel et cinématographique de la Guyane
« Jean Galmot l’aventurier », le film d’Alain Maline, reviendra sur cette figure emblématique de la politique guyanaise, en présence du réalisateur. Des magazines consacrés à l’histoire de la Guyane seront également présentés, sans oublier la table ronde sur la préservation numérique du patrimoine audiovisuel et cinématographique de la Guyane. La Gcam est le partenaire pour la guyane du projet Interreg Cinuca*.
Développer le secteur de l’audiovisuel en Guyane
L’association Gcam (Guyane-Cinéma, Audiovisuel et Multimédia), a pour ambition de sensibiliser et former la jeunesse aux métiers de l’audiovisuel et du cinéma, de défendre et de développer ce secteur comme atout économique et culturel. Pour ce festival, un atelier est consacré aux demandes de financement. Un autre, a permis aux stagiaires de l’Ecole de la 2ème chance de se mettre dans la peau d’un jury avec le « dispositif passeurs d’images », coordonné en Guyane par le pôle Images Maroni.
Samedi, clôture du festival, concert, révélations de talents locaux…
Un ciné-concert, en partenariat avec le conservatoire de musique, danse et de théâtre de Guyane, à 19h15, mise en musique des extraits du film « la Rue Case-Nègres », d’Euzhan Palcy.
Une initiation à la prise de vue par drone, une remise du prix Canal Plus « révélateur de talents locaux », un hommage à Véronique Loit-Tournier, membre fondateur de la Gcam.
La « Toile des Palmistes », 5ème édition, un festival consacré aux courts-métrages, à la découverte de talents de nos régions, mais également une fenêtre ouverte sur les réalisations internationales.
♦le projet Cinuca Interreg a pour objectif de structurer un réseau d’acteurs permettant la sauvegarde du patrimoine audiovisuel et cinématographique et la structuration en filière de diffusion numérique. source Gcam
Infos + Covid : le pass sanitaire est obligatoire pour assister aux projections. Le partenaire la Croix Rouge vous permettra de faire un test sur place en cas de besoin
Un acteur et une réalisatrice invités
Sloane Decombes : Acteur
Chef d’entreprise dans la restauration en Guadeloupe, c’est par une rencontre avec le réalisateur Nelson FOIX, que Sloan découvre le monde du cinéma. En 2018, Nelson lui propose d’interpréter le rôle principal dans le court-métrage, Timoun Aw. Cette expérience lui permet d’être remarqué par le réalisateur Marc Barrat, et d’obtenir un rôle dans le téléfilm meurtre à Marie-Galante.
Enricka MOUTOU réalisatrice image
Enricka écrit et réalise son premier court-métrage, « La K-Z » en 2019, une autoproduction qui remporte plusieurs prix en festival. « Dorlis », est son second film, développé dans le cadre de la résidence d’écriture « la ruche de Gindou cinéma »tourné en Martinique et produit par Caïmans Productions. Source Gcam