L'ambiance était loin de l'excitation habituelle des compétitions sportives dimanche 7 janvier au centre de tir de Macouria. Les tireurs et les dirigeants du club, prêts pour une compétition départementale importante, ont été accueillis par un spectacle de désolation.
Les pas de tir, éléments cruciaux pour la tenue de la compétition, ont été gravement endommagés. Les malfaiteurs n'ont pas épargné les installations : câbles électriques coupés et arrachés, compteur électrique dérobé, et même les lampes néon ont été brisées.
Ce n'est pas la première fois que le club subit de telles nuisances. Clémence Norka, présidente de la ligue de tir de Guyane rappelle un incident similaire à Saint-Laurent du Maroni, qui avait déjà privé le club d'entraînements en soirée. Les répercussions de ces actes de vandalisme ne sont pas seulement matérielles mais aussi morales. Le coût des réparations, évalué à environ 15 000 euros, pèse lourdement sur les finances du club.
Face à cette situation, les tireurs, démotivés, ont dû se résigner. La compétition prévue ce jour a été reportée au dimanche 14 janvier, dans l'espoir que le stand de Macouria, moins affecté, puisse accueillir les compétiteurs.
Cette série de vandalismes pose une question plus large sur la sécurité et la protection des infrastructures sportives. Alors que le club et ses membres se préparent pour le report de la compétition, la communauté sportive de la discipline s'interroge sur les mesures à adopter pour prévenir de telles situations à l'avenir.