Des nouvelles de quelques unes des familles expulsées du quartier des manguiers. Certaines ont trouvé refuge dans des hôtels de la place. Mais leur lendemain est empreint d'angoisse et d'incertitude.
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Ouf de soulagement pour cette vingtaine de personnes expulsées du quartier Manguiers à Rémire. Elles voient leur séjour prolongé dans cet hôtel jusqu’au 17 décembre. A midi ce 12 décembre, elles s’étaient d’abord vues à la porte de l’établissement qui les avait déjà accueillies trois jours depuis lundi.
Comme les autres dont la plupart ont refusé de nous rencontrer, cet homme a le cœur plein d’amertume.
Il revoit encore et encore les pelleteuses en action détruisant certaines maisons dont la sienne et pas d’autres.
Une réorganisation difficile entre incertitude des jours à venir et l’inconfort d’un transit sans aucuns repères, une vie et une scolarité profondément perturbées comme le Jeanne Domingue, collégienne
Depuis les destructions d’habitations lundi, les quatre cents familles expulsées tentent ainsi de donner un sens à chaque nouvelle journée, dans l’attente d’un logement durable.
Comme les autres dont la plupart ont refusé de nous rencontrer, cet homme a le cœur plein d’amertume.
Il revoit encore et encore les pelleteuses en action détruisant certaines maisons dont la sienne et pas d’autres.
Une réorganisation difficile entre incertitude des jours à venir et l’inconfort d’un transit sans aucuns repères, une vie et une scolarité profondément perturbées comme le Jeanne Domingue, collégienne
Depuis les destructions d’habitations lundi, les quatre cents familles expulsées tentent ainsi de donner un sens à chaque nouvelle journée, dans l’attente d’un logement durable.