Après plusieurs reports, l'expulsion des habitants de la zone d'habitats spontanés du squat des Manguiers a donc commencé ce matin. Située route des plage à Rémire-Montjoly, elle est prévue jusqu'à demain.La demande de report a été rejetée vendredi par le tribunal administratif.
Cette opération d'expulsion sur la route des plages revêt une grande ampleur car elle concerne 400 familles. Les accès au site ont été bloqués depuis ce matin 7h.
Il est difficile d'entrer en contact avec les familles. Les enfants ont eu le temps de partir à l'école, où rejoindront-ils leurs parents, c'est encore l'incertitude pour l'instant.
Pour ces familles, il y a de l'incompréhension. Elles ne comprennent pas cette expulsion en pleine saison des pluies et avant les fêtes de fin d'année.
Célima Esponais, habitant dans la zone : ... nous n'avions pas d'heure sur cette expulsion et pensions qu'elle ne se ferait pas avec l'arrivée de la pluie... on nous a mis dehors quand même...
Pour le général Stéphane Bras, commandant de la gendarmerie en Guyane qui dirige l'opération, elle se déroule comme prévu : ... elle a démarré à 7h sous la pluie avec des missions classiques pour une opération de ce genre. Des effectifs dédiés à la sécurisation des opérations, la gestion de la circulation et un volet judiciaire si on découvrait des objets ou des équipements interdits et en cas de difficultés...
Plus d'informations dans la journée.
Déjà une dizaine d'habitations détruites
Il fallait permettre la confidentialité et la sécurité selon les autorités. La presse comme les riverains ont été maintenus hors zone. Les pelleteuses sont entrées en action et au cours de la matinée ont détruit une dizaine d'habitations. La démolition des habitats va durer toute le journée et probablement une partie de la journée de demain.
Des familles dans le désarroi
Il est difficile d'entrer en contact avec les familles. Les enfants ont eu le temps de partir à l'école, où rejoindront-ils leurs parents, c'est encore l'incertitude pour l'instant. Pour ces familles, il y a de l'incompréhension. Elles ne comprennent pas cette expulsion en pleine saison des pluies et avant les fêtes de fin d'année.
Célima Esponais, habitant dans la zone : ... nous n'avions pas d'heure sur cette expulsion et pensions qu'elle ne se ferait pas avec l'arrivée de la pluie... on nous a mis dehors quand même...
Pour le général Stéphane Bras, commandant de la gendarmerie en Guyane qui dirige l'opération, elle se déroule comme prévu : ... elle a démarré à 7h sous la pluie avec des missions classiques pour une opération de ce genre. Des effectifs dédiés à la sécurisation des opérations, la gestion de la circulation et un volet judiciaire si on découvrait des objets ou des équipements interdits et en cas de difficultés...
Plus d'informations dans la journée.