Centre pénitentiaire de Guyane : les agents poursuivent leur mobilisation pour le départ de la directrice

Piquet de grève installé à l'entrée du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly
Ils ne lâcheront rien. Les agents du centre pénitentiaire de Guyane, à Rémire-Montjoly, sont mobilisés depuis des mois. L'intersyndicale a mené une nouvelle action ce 13 février 2023 et demande toujours le départ de la cheffe de l'établissement.

Les agents du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly sont toujours mobilisés. En effet, depuis plusieurs mois, ils demandent le départ de la directrice de l'établissement : Sylvette Antoine. Ce lundi 13 février, des agents - sous les bannières des organisations syndicales FO Justice, UFAP-UNSa, UTG, CTG et CFTC - ont réinvesti le piquet de grève installé à l'entrée de la prison de Rémire-Montjoly. 

"Nous avons décidé de faire des actions ponctuelles"

Alors que des échanges sont en cours avec la Direction de l'Administration Pénitentiaire (DAP), c'est une manière pour eux d'appuyer leurs demandes. "On ne peut pas rester mobilisé constamment, avec la même constance, sur plusieurs semaines. Donc nous avons décidé de faire des actions ponctuelles et de les marquer", explique Michet Barbot, secrétaire général de FO Justice en Guyane.

Ce lundi, c'était une filtration des usagers et des intervenants au centre pénitentiaire. Concernant le départ de Sylvette Antoine, "nous sommes toujours sur un statut d'attente", explique Michel Barbot. En attendant, il affirme que les agents se rendent au travail "la peur au ventre" et que, par ailleurs, les violences ont augmenté. "On se retrouve avec de la violence en quotidien", finit-il.

Agent pénitentiaire

La rédaction a également pris des nouvelles de l'agent qui avait été violemment agressé par un détenu le 6 janvier dernier. Il a dû subir deux opérations après son évacuation sanitaire.