Certaines encres pour le tatouage sont dangereuses pour la santé révèle une enquête du magazine "Que choisir"

Partie de tatouage sur un bras

Voilà de quoi faire réfléchir les passionnés de tatouage ! Dans sa dernière édition, le magazine "Que choisir" a mené une enquête sur les encres utilisées pour les tatouages. Que contiennent-elles réellement ?

Une enquête longue de 5 pages est à retrouver dans le magazine "Que choisir" sur les encres de tatouages constituées, pour quelques unes d'entre elles, de substances dites cancérigènes. Une analyse approfondie en est faite avec des tests, notamment, sur les encres de couleurs. Certaines de ces encres sont dangeureuses et peuvent causer des allergies voire des cancers sur le long terme. Ce dossier n’a pas échappé aux tatoueurs professionnels de Guyane.

Des encres qui peuvent provoquer des maladies graves

Cédric, tatoueur professionnel à Kourou réalise des tatouages du plus simple au plus compliqué, et du moins cher au plus cher. Il a conscience du danger pour la santé que peuvent représenter certaines encres. ll fait un tatouage d’une valeur de 400€ sur l’avant-bras droit de Jeoffrey.
Le client et son tatoueur sont copains, une relation de confiance les lie comme souvent dans cette activité artistique mais Cédric n’en est pas moins professionnel et soucieux de la bonne santé de sa clientèle : 

Je n'utilise que des encres qui sortent de chez des fournisseurs de fournitures de tatouage... C'est clair que certaines encres sont cancérigènes faites de composants très lourds comme les encres phosphorescentes...


Les encres phosphorescentes mais pas que celles-ci.  L’étude parle de substances chimiques dans les encres noires les plus utilisées produites en Chine, aux Etats Unis et parfois même dans l’Union européenne. Le dioxyde de titane présent dans les encres serait capable de migrer jusqu’aux ganglions lymphatiques présents dans nos corps, ceux qui filtrent la lymphe dont se sert notre organisme pour éliminer les déchets et pour se défendre contre les agents infectieux.