Ce ne sera pas pour cette année. Réclamé depuis plus de vingt ans par les policiers, le futur Hôtel de Police ne sera livré qu’en 2022. C’est ce que vient de confirmer le préfet de Guyane aux agents concernés, lors d’une visite de chantier sur le site de l'ancien campus Saint-Denis à Cayenne.
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Le futur Hôtel de police de Cayenne doit être construit sur le site du campus Saint-Denis dont la démolition vient à peine de commencer. Initialement annoncée pour cette année, la livraison du futur commissariat est encore retardée.
Réclamés depuis plus de vingt ans par la police nationale, le projet a pris une forme concrète en 2018, après la mobilisation historique de 2017.
Mais entre-temps, de nouvelles contraintes sont apparues. Avec à la clé un surcoût de 4 millions d’euros de travaux rappelle Eric Germany, chef de projet de l’Hôtel de police
La facture totale s’élève désormais à 48 millions d’euros. Malgré ces modifications, les syndicats oscillent entre fatalisme et scepticisme.
Le chef de projet indique une capacité d’accueil de 623 agents, de quoi anticiper les besoins futurs. Un argument rejeté par une partie du personnel rappelle Renée-Lise Scholastique, secrétaire générale adjointe du SGP Force Ouvrière
Après la démolition des bâtiments actuels, le premier coup de pioche devrait avoir lieu en janvier prochain.
Début des travaux début d'année 2021et livraison au mois de novembre 2022.Lorsque l'on donne une date de fin de chantier, on prend toujours un risque parce que un chantier de cette ampleur ce n’est jamais un long fleuve tranquille...
Un surcoût de travaux de 4 M€
Réclamés depuis plus de vingt ans par la police nationale, le projet a pris une forme concrète en 2018, après la mobilisation historique de 2017.Mais entre-temps, de nouvelles contraintes sont apparues. Avec à la clé un surcoût de 4 millions d’euros de travaux rappelle Eric Germany, chef de projet de l’Hôtel de police
Nous sommes passés avec une nouvelle direction et il a fallu revoir tout.... Prendre en compte les adaptations pour le Covid, les coûts des travaux ont légèrement augmenté...
La facture totale s’élève désormais à 48 millions d’euros. Malgré ces modifications, les syndicats oscillent entre fatalisme et scepticisme.
Le chef de projet indique une capacité d’accueil de 623 agents, de quoi anticiper les besoins futurs. Un argument rejeté par une partie du personnel rappelle Renée-Lise Scholastique, secrétaire générale adjointe du SGP Force Ouvrière
Après la démolition des bâtiments actuels, le premier coup de pioche devrait avoir lieu en janvier prochain.