Les écoles en Guyane n’ouvriront pas le 11 mai prochain date de début du déconfinement. Pourtant bon nombre d’entreprises préparent une reprise de leurs activités. Le gouvernement a prévu deux périodes pour les salariés si les scénarios sont conformes aux prévisions.
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Les écoles en Guyane n’ouvriront pas le 11 mai prochain date de début du déconfinement. Pourtant bon nombre d’entreprises préparent une reprise de leurs activités. Comment alors allier ces deux contraintes ? Le gouvernement a prévu deux périodes pour les salariés, l’une du début du déconfinement jusqu’au 1er juin, l’autre à partir du 2 juin, si les scénarios sont conformes aux prévisions.
Depuis vendredi dernier, 1er mai, les salariés qui étaient depuis deux semaines en arrêt de travail pour garde d’enfants de moins de 16 ans ont basculé dans le dispositif du chômage partiel, leur permettant de conserver près de 84 % de leur salaire net, 100 % s’il s'agit d’un SMIC. Ils pourront conserver le bénéfice de ce dispositif durant tout le mois même après le 11 mai, que les écoles dans leur ville soient ouvertes ou non. Une sorte de période tampon pour laisser à chacun le temps de voir comment les choses se mettent en place.
Durant cette période de transition jusqu’au 1er juin, les indépendants et professionnels libéraux, pourront continuer de bénéficier du dispositif d’arrêt de travail pour garde d’enfants et les fonctionnaires de l’autorisation spéciale d’absence. À compter du 2 juin en revanche, impossible de continuer à tirer parti de tous ces dispositifs, sans une attestation de l’établissement assurant ne pas pouvoir accueillir les enfants. Dans le cas contraire, et si le salarié veut tout de même continuer à garder ses enfants, il devra recourir aux congés.
Le ministère du Travail prévient tout de même que tout peut évoluer en fonction de la situation épidémiologique et de la réalité des territoires.
Chômage partiel au lieu d'arrêt de travail
Depuis vendredi dernier, 1er mai, les salariés qui étaient depuis deux semaines en arrêt de travail pour garde d’enfants de moins de 16 ans ont basculé dans le dispositif du chômage partiel, leur permettant de conserver près de 84 % de leur salaire net, 100 % s’il s'agit d’un SMIC. Ils pourront conserver le bénéfice de ce dispositif durant tout le mois même après le 11 mai, que les écoles dans leur ville soient ouvertes ou non. Une sorte de période tampon pour laisser à chacun le temps de voir comment les choses se mettent en place.
Un choix cornélien
Durant cette période de transition jusqu’au 1er juin, les indépendants et professionnels libéraux, pourront continuer de bénéficier du dispositif d’arrêt de travail pour garde d’enfants et les fonctionnaires de l’autorisation spéciale d’absence. À compter du 2 juin en revanche, impossible de continuer à tirer parti de tous ces dispositifs, sans une attestation de l’établissement assurant ne pas pouvoir accueillir les enfants. Dans le cas contraire, et si le salarié veut tout de même continuer à garder ses enfants, il devra recourir aux congés.Le ministère du Travail prévient tout de même que tout peut évoluer en fonction de la situation épidémiologique et de la réalité des territoires.