Cinq personnes en garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire menée au sein de l'ATIRG

Panneau gendarmerie, image d'illustration.
L'information vient de tomber ce mardi 14 novembre. Une perquisition s'est tenue ce jour dans les locaux de l'Association pour le Traitement de l'Insuffisance Rénale en Guyane. Une enquête préliminaire a été ouverte.

Une perquisition a eu lieu ce mardi à l'Association pour le Traitement de l'Insuffisance Rénale en Guyane, à Cayenne, route de Baduel. Cinq personnes sont en garde à vue, dont le directeur Raoul Roura, néphrologue.

Cette structure est la seule du territoire à proposer de la dialyse hors milieu hospitalier. Environ 80 personnes sont suivies par l'ATIRG. Ce mercredi, le tribunal sera saisi pour qu'un médecin puisse être désigné afin d'assurer la prise en charge des patients.

L'Agence Régionale de Santé assure que les trois centres d’auto-dialyse de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni fonctionnent normalement aux horaires habituels, permettant aux patients de poursuivre leur traitement dans des conditions optimales.

"Afin d’écouter et apaiser les inquiétudes que pourrait générer l’enquête en cours, un psychologue est désormais présent depuis ce matin dans chacun des centres pour offrir un soutien psychologique aux patients et professionnels de santé de l’ATIRG", souligne l'ARS.

Une enquête préliminaire a été ouverte. Elle devrait permettre de préciser le fonctionnement de la structure et d'établir s'il y a eu des irrégularités.

Plus d'informations à venir dans nos prochaines éditions.