Le coaching consiste à améliorer à la fois les performances physiques et mentales sur le constat que l’on ne peut séparer la personne de sa performance. Le coaché et son projet sont au cœur du programme.
Jean-Marc Saminadin, éducateur et coach sportif, directeur de structure :
"Il s'agit d'aider et d'amener le sportif d'un point A à un point B. On est là pour l'aider, l'amener plus loin. Admettons qu'il n'ait pas le moral, nous on l'accompagne, on le pousse à se dépasser. Il faut avoir un diplôme pour que l'assurance prenne en charge le coaché, en cas de problème"
Des règles pour structurer la profession
Un accompagnement qui nécessite une formation, des diplômes que le coaché peut exiger de voir, pour des raisons de sécurité notamment, car le risque pour la santé est considérable. Sorti de l’univers du sport, le paysage public ne témoigne presque pas de leur existence mais ils sont nombreux: coach artistique, coach de vie, en nutrition, en entreprise, coach mental, professionnel, spirituels et tant d’autres. Ils travaillent à domicile, en entreprise, pour répondre à une demande grandissante.Mais à la fois victime d’un phénomène de mode et d’un manque de règles, l’appellation est galvaudée et abrite des pratiques de plus en plus douteuses et dangereuses que les professionnels disent regretter.
Nathalie Jean, praticienne et professeur de shiatsu thérapeutique, directrice école de shiatsu et sophrologie s'inquiète :
"C'est très inquiétant. On tient nous, à ce que la situation soit clarifiée. Il faut des règles, on ne s'improvise pas coach. Nous devons être très vigilants car il y a beaucoup d'arnaqueurs"
Le libre arbitre
Émissions radio, coaching à distance,l’activité a de surcroît évolué et s’est affranchie de la discrétion qui caractérisait ses débuts.Tous de rappeler donc, dans ce contexte, le libre arbitre de chacun, de chaque personne en quête de coaching ou d’accompagnement. Ce libre arbitre qui après vérification de la formation, des compétences, de l’expérience, permet à l’individu de se déterminer, voire de se rétracter dans le doute.Carole Matthée, conseillère et formatrice interpelle :
"Il faut arrêter de dire que travailler sur soi et une affaire secrète. Il est bon de dire : "je vois un coach". En parler c'est déjà assumer le fait que l'on est pas bien. Il est important de savoir, comment un coaché se sent, avant, pendant et après l'entretien. S'il se sent plus mal, à l'étroit, enfermé, comme sous emprise, il est nécessaire pour lui d'en parler à ses proches".
A chacun de faire son marché. Comme la demande, l’offre abonde. Gardons bien en tête que le coaching rend autonome, pas dépendant.
Le reportage de Guyane la 1ère :