Les vacances démarrent, l’occasion, pour certains de flâner, de se poser dans un hamac, avec un bon livre, de lire des romans, récents ou non, écrits par des auteurs de la Caraïbe comme, par exemple, celui de Roland Brival "Coeur d'ébène". Découvrons-le ensemble.
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Roland Brival a publié plus d’une quinzaine de romans. Quasiment tous se déroulent en Martinique et abordent les problématiques identitaires de l’île, de son passé colonial et des blessures encore à vif.
Il y a deux ans, il a été nominé pour le Prix Carbet de la Caraïbe, avec le très remarqué et très beau "Nègre de Personne" sur le 1er voyage de Damas aux Etats-Unis.
Cette fois, plongeons-nous dans un ouvrage plus ancien, publié en 2004, "Cœur d’Ebène" une histoire d’amour, d’incompréhension et de haine, entre deux frères, Toby et Jaran.
De part son métissage, Toby est né presque blanc. Il est brillant, fait des études, a de l’ambition mais les blancs ne le considèreront jamais comme l’un des leurs créant un malaise, une blessure, qui mènera Toby dans des combats passionnés, mais aussi dans des excès et des dérives sans fin.
Jaran, lui, est noir ébène, c’est un homme de la terre, pétri de valeurs, mais aussi de colère et de jalousie parfois.
Le roman démarre avec la mort de Toby et on va accompagner Jaran tout au long des funérailles et pendant la nuit qui va suivre. Il va remonter le fil de leur histoire, comprendre où ils se sont perdus, où ils se sont aimés, où ils se sont haïs. Jaran va aller au fur et à mesure, au plus profond de lui-même, flirtant à son tour avec les plus grands dangers.
Un roman dur, poignant, parfois difficile une plongée dans les mécanismes de l’amour, de la honte et de la rédemption.
Il y a deux ans, il a été nominé pour le Prix Carbet de la Caraïbe, avec le très remarqué et très beau "Nègre de Personne" sur le 1er voyage de Damas aux Etats-Unis.
Deux frères ennemis
Cette fois, plongeons-nous dans un ouvrage plus ancien, publié en 2004, "Cœur d’Ebène" une histoire d’amour, d’incompréhension et de haine, entre deux frères, Toby et Jaran.De part son métissage, Toby est né presque blanc. Il est brillant, fait des études, a de l’ambition mais les blancs ne le considèreront jamais comme l’un des leurs créant un malaise, une blessure, qui mènera Toby dans des combats passionnés, mais aussi dans des excès et des dérives sans fin.
Jaran, lui, est noir ébène, c’est un homme de la terre, pétri de valeurs, mais aussi de colère et de jalousie parfois.
Le roman démarre avec la mort de Toby et on va accompagner Jaran tout au long des funérailles et pendant la nuit qui va suivre. Il va remonter le fil de leur histoire, comprendre où ils se sont perdus, où ils se sont aimés, où ils se sont haïs. Jaran va aller au fur et à mesure, au plus profond de lui-même, flirtant à son tour avec les plus grands dangers.
Un roman dur, poignant, parfois difficile une plongée dans les mécanismes de l’amour, de la honte et de la rédemption.