Brigitte passagère mécontente :
« Depuis quelques jours j’ai écrit à Air Caraïbes et la direction pour leur dire, j’aimerais être en priorité sur le vol de vendredi qui semble être confirmé pour une raison médicale très grave avec un risque vital.. et là je leur ai encore demandé et c’est : NON. Ils vont essayer de faire ce qui peuvent mais la réponse c’est que le vol est déjà complet ! »
Autres passagers furieux. Ce couple devait partir ce lundi pour motifs professionnels. Un départ planifié depuis plusieurs semaines. Céline et Steve se retrouvent dans une situation délicate.
Céline et Steve passagers mécontents :
Céline explique :
Steve renchérit :« On avait des amis qui nous logeaient jusqu’à aujourd’hui pour que l’on puisse partir maintenant on a plus rien, on est à la rue... On doit tout ressortir de notre poche... et on nous aurait dit le 7 juillet c’est bon, c’est sûr ! Mais pas du tout ! En plus, ils ne prennent rien en charge ! Débrouillez vous c’est pas notre problème »
« Avec 3 enfants on fait quoi ? Là à un moment faut qu’ils prennent leurs responsabilités »
Quatre vols seulement par semaine
La direction de l’aéroport, quant à elle, voudrait augmenter la cadence des vols entre la Guyane et l’hexagone, surtout en période des grandes vacances. De 13 liaisons par semaine habituellement, on est passé à seulement 4 vols avec la crise sanitaire.Olivier Taoumi directeur général des services de la CCI, directeur de l’aéroport par intérim explique :
« La décision est prise par Paris par un centre de crise donc nous avons compris que même le préfet de la Guyane n’a pas la main sur ce nombre (de vols). Lui, il prend un arrêté conformément à ce que l’on lui dit à Paris. Aujourd’hui, la présidente Carine Sinaï-Bossou vient d’écrire au préfet ce matin, pour demander 2 vols supplémentaires, donc on doit passer de 4 à 6 vols par semaine. 3 vols par compagnie pour qu’il n’y ait pas d’inégalité de traitement entre les 2 compagnies.
Une démarche qui, si elle aboutit pourrait soulager bien des passagers. En attendant, il faudra s'armer de patience.
Le reportage de Gaël Ho-A-Sim :