Condamné pour le meurtre de deux militaires en Guyane, le Brésilien Manoelzinho est décédé

Manoel Moura Ferreira, alias «Manoelzihno» lors de son arrestation à Macapa
Incarcéré depuis 2012, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2016 pour le meurtre de deux militaires, Manoel Moura Ferreira, connu sous le nom de «Manoelzinho» est décédé le 1er janvier. La mort serait due à des complications de symptômes grippaux.

Le 1er janvier, le détenu Manoel Moura Ferreira, dit "Manoelzinho" est décédé aux urgences de l’hôpital de Macapá. Il était incarcéré depuis 2012 au Brésil pour la mort de deux militaires du 9ème Rima et tentative d'assassinat de 22 autres miliaires en Guyane dans le cadre d'actions de lutte contre l’orpaillage illégal.

Manoelzinho a été admis aux urgences vendredi. Il présentait des symptômes grippaux et une détresse respiratoire. La cause du décès n'a pas été divulguée par l'Institut d'administration pénitentiaire, mais son avocat a confirmé le décès des suites de la maladie.

La perpétuité pour Manuelzinho

Jugé par contumace, "Manoelzinho" avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en octobre 2016 par la cour d’assises de Fort-de-France, pour les meurtres de deux militaires à Maripasoula en 2012.

Trois complices avaient écopé de peines allant de 18 à 30 ans de prison.

Manoel Moura Ferreira, « Manoelzinho », et Ronaldo Silva Lima, « Brabo », sont soupçonnés d'avoir tué, le 27 juin 2012  Sébastien Pissot et Stéphane Moralia, deux commandos du 9e RIMA.

Les deux militaires français ont été abattus alors qu'ils progressaient à pied vers les sites clandestins de Dorlin, dans le sud-ouest de la Guyane. 

Près d'un mois après la mort des policiers, les deux suspects ont été capturés par le Bataillon des opérations spéciales de la police (BOPE) du Brésil devant un hôtel de Macapá.

Le ministère public fédéral de l’Amapá avait déposé une action pénale contre les deux hommes en 2015. La plainte résultait d'une enquête menée par le ministère public français. Emprisonné, Manoel Moura Ferreira était toujours dans l'attente de son procès au Brésil.

Souces : Globo/Rede Amazônica