Alors que les salariés du Centre Hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) de Cayenne entament leur 64e jour de grève, une réunion interministérielle est prévue ce lundi à Paris pour tenter de trouver une issue au conflit.
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Comment sortir d'un conflit historique ? Jamais le Centre Hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) de Cayenne n'a connu une telle crise sociale. Les grévistes du syndicat UTG (Union des Travailleurs Guyanais) Santé ont cessé le travail depuis 64 jours.
Pour l’heure, les négociations entre syndicat et direction bloquent sur le nombre de postes nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement. Le syndicat UTG Santé revendique 239 postes supplémentaires, la direction en propose 36,5.
Une mission ?
Ce lundi 29 mai, une réunion interministérielle est prévue à l'Elysée entre les collaborateurs des différents ministères pour travailler sur des réponses adaptées. Le gouvernement doit aussi trouver des négociateurs pour venir en Guyane rencontrer tous les acteurs du conflit.Bras de fer
La semaine dernière déjà les sénateurs guyanais, Georges Patient et Antoine Karam, s'étaient entretenus avec la ministre des Outre-mer, Annick Girardin sur ce conflit une CHAR. Les élus ont également déposé un référé devant le tribunal administratif de Cayenne pour non respect de l'Accord de Guyane qui prévoyait le versement de 20 millions d'euros en urgence au Centre Hospitalier. Selon eux, six millions ont été versés pour le moment.Meeting samedi
Sur le piquet de grève de l'hôpital, les salariés eux restent déterminés. Un grand meeting était organisé samedi soir. Les grévistes demandent de meilleurs conditions de travail, des moyens matériels et humains supplémentaires.Pour l’heure, les négociations entre syndicat et direction bloquent sur le nombre de postes nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement. Le syndicat UTG Santé revendique 239 postes supplémentaires, la direction en propose 36,5.