Le projet Bio-Plateaux est acté. Une convention de partenariat pour le suivi hydrologique du Maroni a été signée par le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et le ministre des Travaux Publics de du Suriname, Riad Nurmohamed. Cette déclaration a aussi pour objectif de lutter contre le risque inondation. Une étape historique dans l'avancée des travaux.
Le projet Bio-Plateaux a été présenté lors du congrès de la nature à Marseille. Une importante délégation emmenée par Jean-Paul Fereira 1er vice-président de la Collectivité territoriale a participé au comité du pilotage qui s’est tenu le 7 septembre. Des délégations du Brésil et du Surinam avaient également fait le déplacement. Plusieurs conventions ont été signées, actant la poursuite du projet Bio-Plateaux. Un vaste projet concrétisant la coopération transfrontalière en matière de gestion des bassins versants des fleuves Maroni et Oyapock partagés par la Guyane, le Surinam et le Brésil. Sébastien Lecornu a ainsi signé une convention cadre pour le suivi hydrologique du Maroni avec le ministre des Travaux Publics du Surinam Riad Nurmohamed.
#UICN Signature en visio de la convention cadre de partenariat avec le Suriname pour prévoir les crues du #Maroni.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) September 8, 2021
Le projet bio-plateaux permettra de créer un observatoire des ressources en eau et d’assurer un suivi hydrologique des bassins versants du Maroni et de l’#Oyapock. pic.twitter.com/Ftf7PhPyg1
Déjà une plateforme partagée
Bio-Plateaux depuis la Conférence Cayenne en novembre 2019, s’est développé : création de groupes techniques transfrontaliers, organisation d'activités de sensibilisation (classes d'eau), coopérations thématiques en termes de risque inondation, de qualité de l'eau ou d'eau potable. Des actions financées par l'Union Européenne, et la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG). La création de la plateforme partagée www.bio-plateaux.org initiée par l’Office de l’Eau de Guyane a pour objectif de centraliser les données sur l’eau et de la biodiversité aquatique communes au Surinam, Brésil et Guyane.
Bio-plateaux est cofinancé par des fonds européens, l’Office de l’eau, la direction générale des territoires et de la mer, la CTG, le Centre national d’études spatiales. A terme, l’objectif est de créer un observatoire transfrontalier de l’eau, de Guyane, du Surinam et du Brésil afin de préserver - par une meilleure connaissance - les peuples qui y vivent.