Congrès de la nature à Marseille : convention historique actant le projet Bio-Plateaux signée par la Guyane et le Surinam

Jean-Pierre Fereira 1er vice-président de la CTG à la tribune
Le projet Bio-Plateaux est acté. Une convention de partenariat pour le suivi hydrologique du Maroni a été signée par le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et le ministre des Travaux Publics de du Suriname, Riad Nurmohamed au congrès de la nature à Marseille. Une étape cruciale.

Le projet Bio-Plateaux est acté. Une convention de partenariat pour le suivi hydrologique du Maroni a été signée par le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et le ministre des Travaux Publics de du Suriname, Riad Nurmohamed. Cette déclaration a aussi pour objectif de lutter contre le risque inondation. Une étape historique dans l'avancée des travaux. 

Signature de la convention en visio par Sébastien Lecornu et Riad Nurmohamed.

Le projet Bio-Plateaux a été présenté lors du congrès de la nature à Marseille. Une importante délégation emmenée par Jean-Paul Fereira 1er vice-président de la Collectivité territoriale a participé au comité du pilotage qui s’est tenu le 7 septembre. Des délégations du Brésil et du Surinam avaient également fait le déplacement. Plusieurs conventions ont été signées, actant la poursuite du projet Bio-Plateaux. Un vaste projet concrétisant la coopération transfrontalière en matière de gestion des bassins versants des fleuves Maroni et Oyapock partagés par la Guyane, le Surinam et le Brésil. Sébastien Lecornu a ainsi signé une convention cadre pour le suivi hydrologique du Maroni avec le ministre des Travaux Publics du Surinam Riad Nurmohamed.

 

Déjà une plateforme partagée

Bio-Plateaux depuis la Conférence Cayenne en novembre 2019, s’est développé : création de groupes techniques transfrontaliers, organisation d'activités de sensibilisation (classes d'eau), coopérations thématiques en termes de risque inondation, de qualité de l'eau ou d'eau potable. Des actions financées par  l'Union Européenne, et la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG). La création de la plateforme partagée www.bio-plateaux.org initiée par l’Office de l’Eau de Guyane a pour objectif de centraliser les données sur l’eau et de  la biodiversité aquatique communes au Surinam, Brésil et Guyane.

Bio-plateaux est cofinancé par des fonds européens, l’Office de l’eau, la direction générale des territoires et de la mer, la CTG, le Centre national d’études spatiales. A terme, l’objectif est de créer un observatoire transfrontalier de l’eau, de Guyane, du Surinam et du Brésil afin de préserver - par une meilleure connaissance - les peuples qui y vivent.