La mesure gouvernementale prévoyant la fin du ticket de caisse papier devait s’appliquer le 1er janvier puis au 1er avril. Cela résultait de l'article 20 de la loi anti gaspillage et économie circulaire de 2020 qui a pour but d'amener progressivement la société à réduire ses déchets. Finalement le ministère des Finances préfère sursoir à l’application de cette mesure en raison de la période économique difficile. Dans le contexte inflationniste actuel, les consommateurs sont amenés à vérifier davantage ce qu’ils dépensent. Les représentants de la grande distribution ont alerté sur ce fait tout comme les associations de consommateurs.
L’application de la mesure devrait se faire avant la rentrée entre les mois d’août et septembre.
Une suppression qui induit d'autres usages de gestion
Ainsi l’impression des tickets de caisse ne sera plus systématique mais effectuée à la demande. Cela est sans doute un pas supplémentaire vers l’éco responsabilité mais cela n’arrange pas tout le monde et peut même engendrer des complications.
Pour cette consommatrice qui récupère soigneusement ses tickets de caisse, en n'en ayant plus, il lui serait plus difficile de véritablement contrôler ses dépenses, notamment, alimentaires et de vérifier qu’il n’y a pas d’erreur. Les hôtes de caisses ne sont pas des robots ajoute-elle et aux heures d’affluence, on peut se tromper. Sans ticket comment suivre efficacement ses dépenses ? En cas de litiges cela entrainera, peut-être des complications. Sur un autre plan, elle considère que la dématérialisation à outrance, coupe de plus en plus le lien social et ostracise une partie de la population.
Certes, il est prévu d’envoyer, à la demande, les factures par mail ou sur le téléphone mais cela oblige à communiquer une adresse mail ou un numéro de téléphone qui sont autant de risques de piratage ou d’intrusion dans la vie privée.
Dans tous les cas, il devrait y avoir moins d'impressions de tickets à compter du mois septembre au plus tard.