Le nouveau bouclier des prix a été signé en Guyane le 25 Mars après deux mois de négociations avec les représentants du secteur du commerce de détail et ceux de l’Etat. Un dispositif mis en place dans le cadre de la loi Lurel, le but étant de lutter contre la vie chère en outre-mer.
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Le nouveau bouclier des prix a été signé en Guyane, le 25 Mars après deux mois de négociations avec les représentants du secteur du commerce en détail et ceux de l’Etat. Le bouclier qualité prix, c’est une liste de produits de consommation courante vendus à un prix réduit dans les commerces. Un dispositif mis en place dans le cadre de la loi Loi Lurel, le but étant de lutter contre la vie chère en outre-mer.
A noter surtout, l’arrivée des petits commerçants, très présents dans le quotidien des Guyanais. Ils devraient être 300 à appliquer ce bouclier mais uniquement sur la base du volontariat. Rien ne les y oblige, aucune verbalisation n’est prévue en cas de non respect. C’est un peu un contrat de confiance entre les services de l’Etat et ces commerçants.
Plus des 2/3 de la liste est composée de produits alimentaires : pates, légumes, boîtes de conserve, des couches jetables, du savon. Des produits qui sont choisis en fonction des habitudes alimentaires du territoire.
La part des produits locaux est plutôt faible. Au moins 7 produits « origine Guyane » comme la confiture, les œufs, les piments ou encore de l’eau. A titre de comparaison, sur l’île de la Réunion, les produits locaux représentent 50% du bouclier qualité prix. En Guadeloupe c’est près de 28 %.
Quid des communes de l’intérieur, du fleuve qui ne possèdent pas de grandes enseignes ? Le bouclier qualité prix semble difficilement applicable dans ce contexte alors que la notion de vie chère prend tout son sens. Exemple à Maripasoula : il faut compter 3 à 4 euros pour une bouteille d’eau et pour 4 kilos de riz, il faudra débourser au moins 14 euros.
Une liste de commerçants étoffée
Le grand changement pour cette année, se situe principalement dans la liste des commerçants avec quatre enseignes supplémentaires de grandes et moyennes surfaces : dix magasins, répartis sur Cayenne, Matoury, Rémire, Macouria, Kourou et Saint-Laurent.A noter surtout, l’arrivée des petits commerçants, très présents dans le quotidien des Guyanais. Ils devraient être 300 à appliquer ce bouclier mais uniquement sur la base du volontariat. Rien ne les y oblige, aucune verbalisation n’est prévue en cas de non respect. C’est un peu un contrat de confiance entre les services de l’Etat et ces commerçants.
Peu de produits locaux
Cette liste représente 80 produits, pour un prix global de 265 euros en grande et moyenne surfaces.Plus des 2/3 de la liste est composée de produits alimentaires : pates, légumes, boîtes de conserve, des couches jetables, du savon. Des produits qui sont choisis en fonction des habitudes alimentaires du territoire.
La part des produits locaux est plutôt faible. Au moins 7 produits « origine Guyane » comme la confiture, les œufs, les piments ou encore de l’eau. A titre de comparaison, sur l’île de la Réunion, les produits locaux représentent 50% du bouclier qualité prix. En Guadeloupe c’est près de 28 %.