Coronavirus : réunion de la cellule de crise pour la prise en charge de l'épidémie de Covid-19 à Saint-Georges

Avec 37 cas enregistrés en seulement quelques jours  à Saint Georges de l’Oyapock, un confinement a été mis en place pour éviter la propagation du virus. Une cellule de crise ce matin à la préfecture a réuni les autorités et l’ARS afin d’établir un plan d’action
Avec 37 cas enregistrés en seulement quelques jours dans la ville de Saint Georges de l’Oyapock, un confinement a été mis en place pour éviter la propagation du virus, depuis le début de la semaine. Une cellule de crise ce matin à la préfecture a réuni les autorités et l’ARS afin d’établir un plan d’action. 


Une enquête 

La situation alarmante dans l’Est du territoire a donné lieu à une cellule de crise. Elle a réuni les autorités et les membres de l’Agence Régionale de la Santé. Actuellement des équipes de l’ARS effectuent des recherches de cas à Saint-Georges de l’Oyapock avec des épidémiologistes afin de comprendre l’histoire des contaminations sur place.  
Clara De Bort directrice ARS
Clara De Bort directrice de l’ARS Guyane confirme :

"Nous avons des équipes sur place qui font une recherche active des cas, mais aussi un épidémiologiste pour comprendre les circuits de l'épidémie. Les nouveaux cas ne sont pas reliés aux premiers. Nous avons mis en place, un dispositif exceptionnel pour connaître les origines de l'épidémie."


Plan d'action

Une opération de dépistage encore plus massif est prévue la semaine prochaine à St Georges, afin de contenir l’épidémie dans l’Est du territoire et rompre les chaînes de contamination. Les autorités envisagent de limiter les déplacements entre les quartiers et depuis lundi des policiers sont présents afin de renforcer le dispositif de confinement à Saint-George de l’Oyapock.   
Marc Del Grande préfet de Guyane
Marc Del Grande Préfet de Guyane explique :

"Le contexte particulier de la frontière brésilienne  et Saint-Georges a été pris en compte. On ne peut pas réussir le confinement sans l'accord de la population".

La frontière avec le Brésil est fermée depuis le 19 mars, des patrouilles françaises et brésiliennes patrouillent conjointement afin d’empêcher les passages transfrontaliers. Concernant la coopération médicale, l’ARS précise que l’hôpital de référence pour les Oyapockois est celui de la ville de Macapa.