La Grande Bretagne n'échappe pas la pandémie du Covid-19. De nombreux étrangers vivent à Londres, parmi eux, le Guyanais Manfred Roura qui vit l'expérience du confinement en colocation.
Cela fait maintenant 2 ans que Manfred Roura réside à Londres où il est commercial dans un grand groupe de luxe. Il habite près de Stratford là où ont été organisés les jeux olympiques de 2012, à 1h de trajet du centre de Londres.
L'adaptation n'a pas été simple dans le fief de la libre entreprise. Et depuis lundi dernier le confinement est obligatoire, une mesure qui met du temps à rentrer vraiment en application selon Manfred :
Jusqu'à présent la colocation se passe bien pour Manfred même si .... je vis avec 5 personnes....pour l’instant cela se passe bien...même si il y a dans le regard de chacun beaucoup de méfiance, chose que je comprends, mais j’espère que personne ne tombera malade parce que je pense que l’ambiance changera du tout au tout!!!!...
Aux inquiétudes pour la santé peuvent s'ajouter celles de la survie financière :
... Niveau salaire, j’ai de de la chance, ma compagnie me paye à 100% mais ce n'est pas le cas pour BEAUCOUP de travailleurs indépendants comme les conducteurs Uber, les livreurs... En restauration de nombreuses personnes ont été mises aux chômage technique du jour au lendemain sans avoir aucune source de revenu pour le reste du confinement... l’Etat aide ce type de situation mais il y a des conditions comme par exemple être résident depuis plus de 3 ans...cette situation est une aubaine pour les partisans du Brexit...
Il y a de plus en plus de malades en Angleterre précise Manfred. La contagion est exponentielle, le nombre de malades devrait dépasser celui de la France. D'ailleurs affirme t-il, des barnums sont mis à certains endroits de Londres pour recevoirs des corps.
Le gouvernement durcit le confinement à partir d’aujourd’hui comme en France avec £40 de contravention pour les récalcitrants et 120 £ pour les récidivistes. Il n'y a pas de flexibilité, les autorisations de sorties sont uniquement pour les besoins vitaux.
Depuis hier soir, les britanniques applaudissent, eux aussi, les soignants au balcon.
L'adaptation n'a pas été simple dans le fief de la libre entreprise. Et depuis lundi dernier le confinement est obligatoire, une mesure qui met du temps à rentrer vraiment en application selon Manfred :
... il ya beaucoup d'étrangers ici venus pour travailler. Si tu ne travailles pas, il n'y a pas de rentrées d'argent donc les gens ont continué de se déplacer pour vivre... hier les médias relayaient qu’il y avait encore beaucoup de monde dans le métro pour La City...
Le confinement en colocation
Jusqu'à présent la colocation se passe bien pour Manfred même si .... je vis avec 5 personnes....pour l’instant cela se passe bien...même si il y a dans le regard de chacun beaucoup de méfiance, chose que je comprends, mais j’espère que personne ne tombera malade parce que je pense que l’ambiance changera du tout au tout!!!!...Aux inquiétudes pour la santé peuvent s'ajouter celles de la survie financière :
... Niveau salaire, j’ai de de la chance, ma compagnie me paye à 100% mais ce n'est pas le cas pour BEAUCOUP de travailleurs indépendants comme les conducteurs Uber, les livreurs... En restauration de nombreuses personnes ont été mises aux chômage technique du jour au lendemain sans avoir aucune source de revenu pour le reste du confinement... l’Etat aide ce type de situation mais il y a des conditions comme par exemple être résident depuis plus de 3 ans...cette situation est une aubaine pour les partisans du Brexit...
Il y a de plus en plus de malades en Angleterre précise Manfred. La contagion est exponentielle, le nombre de malades devrait dépasser celui de la France. D'ailleurs affirme t-il, des barnums sont mis à certains endroits de Londres pour recevoirs des corps.
Le gouvernement durcit le confinement à partir d’aujourd’hui comme en France avec £40 de contravention pour les récalcitrants et 120 £ pour les récidivistes. Il n'y a pas de flexibilité, les autorisations de sorties sont uniquement pour les besoins vitaux.
Depuis hier soir, les britanniques applaudissent, eux aussi, les soignants au balcon.