L'Agence Régionale de Santé a rappelé qu'un arrêté publié au JO samedi permet d'effectuer un dépistage par prélèvement naso-pharyngé sans prescription. Une réunion est prévue mardi avec les professionnels de santé afin de rendre le dispositif accessible à tous dès mercredi matin en Guyane.
Les tests PCR de dépistage du nouveau coronavirus vont être accessibles à tous, même sans prescription. Ils le sont déjà depuis samedi au niveau national, un arrêté publié au Journal Officiel précise en effet que « les actes de prélèvement naso-pharyngé réalisés par un infirmier diplômé d’État sur un patient suspecté d'infection au virus Covid-19 peuvent être réalisés et pris en charge par l'Assurance maladie obligatoire sans prescription médicale (...) Tout assuré peut bénéficier à sa demande et sans prescription médicale, d'un test de détection du génome du SARS-CoV-2 par amplification génique". Les tests seront remboursés. Le dispositif est également ouvert à ceux qui ne sont pas assurés sociaux.
En Guyane, l'Agence Régionale de Santé indique qu'une réunion sera organisée ce mardi en fin de journée pour valider la coordination avec l'ensemble des professionnels de santé du territoire (médecins, laboratoires, URPS...) afin de rendre effective ce libre-accès dès mercredi matin.
Dans un communiqué publié cet après-midi, le comité territorial scientifique se "réjouit des mesures prises par le Ministère de la Santé sur la libéralisation de l’accès aux tests PCR ainsi que sur leur remboursement". Mais dans le même temps, le comité rappelle qu'il réclame "une médicalisation" de la vente des tests de dépistage rapide en pharmacie (les Tests d'orientation rapide diagnostique, TROD). Ces tests rapides restent toutefois - pour l'instant - difficile d'accès en Guyane. La majorité des pharmacies n'en disposent pas. "Si cette technique de test, qui ne requiert pas l'emploi d'un équipement de laboratoire, représente une alternative jugée particulièrement pertinente dans les bassins de vie enclavés, elle nécessite cependant un dépistage PCR complémentaire" prévient le comité.
Le Vidal explique que les TROD sont des tests sérologiques réalisés sur une goutte de sang total, prélevée à l'extrémité d'un doigt ; cette goutte de sang est alors mise en contact avec un réactif qui révèle ou non la présence d'anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2. Le résultat est disponible après cinq à quinze minutes. Il permet de savoir si des anticorps ont été produits contre le virus par le passé, et non de savoir si le patient est actuellement malade ou en phase d'incubation.
En Guyane, l'Agence Régionale de Santé indique qu'une réunion sera organisée ce mardi en fin de journée pour valider la coordination avec l'ensemble des professionnels de santé du territoire (médecins, laboratoires, URPS...) afin de rendre effective ce libre-accès dès mercredi matin.
Le comité territorial scientifique "réjouit des mesures prises"
Dans un communiqué publié cet après-midi, le comité territorial scientifique se "réjouit des mesures prises par le Ministère de la Santé sur la libéralisation de l’accès aux tests PCR ainsi que sur leur remboursement". Mais dans le même temps, le comité rappelle qu'il réclame "une médicalisation" de la vente des tests de dépistage rapide en pharmacie (les Tests d'orientation rapide diagnostique, TROD). Ces tests rapides restent toutefois - pour l'instant - difficile d'accès en Guyane. La majorité des pharmacies n'en disposent pas. "Si cette technique de test, qui ne requiert pas l'emploi d'un équipement de laboratoire, représente une alternative jugée particulièrement pertinente dans les bassins de vie enclavés, elle nécessite cependant un dépistage PCR complémentaire" prévient le comité.
Le Vidal explique que les TROD sont des tests sérologiques réalisés sur une goutte de sang total, prélevée à l'extrémité d'un doigt ; cette goutte de sang est alors mise en contact avec un réactif qui révèle ou non la présence d'anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2. Le résultat est disponible après cinq à quinze minutes. Il permet de savoir si des anticorps ont été produits contre le virus par le passé, et non de savoir si le patient est actuellement malade ou en phase d'incubation.