Les principales entrées de Mana, sont bloquées. Les habitants ont érigé des barrages. Ils dénoncent le fait que leurs enfants ne soient pas autorisés à prendre le bus faute de carte de transport. Or ils disent ne pas avoir reçu le précieux titre.
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Depuis lundi, les établissements scolaires qui accueillent les élèves de Mana sont vides. Les enfants ne peuvent pas prendre le bus pour aller à l’école. Ils n’ont pas leurs titres de transport. Ils sont refusés par les chauffeurs. Or, la plupart des parents disent avoir procédé au paiement du précieux sésame. Seulement, ils n’ont toujours pas reçu leurs cartes remises à jour. Pour se faire entendre, une trentaine d’habitant bloquaient ce matin les trois portes d’entrée à la commune de Mana en érigeant des barricades. Dès 5h, les accès ont été barrés, sur le pont et au carrefour de Charvein, et sur la RN1 à l’intersection de la route de Mana. Depuis ils ont levé les barrages à l’exception du carrefour entre Javouhey, Saint-Laurent et Mana, lieu de circulation stratégique.
Ils protestent donc contre le refus de prendre en charge les enfants non dotés de titres de transports. Certains disent ne pas les avoir reçus et dénoncent la dématérialisation des démarches alors que la zone n’a ni eau, ni électricité, ni internet.
Une rencontre a déjà eu lieu avec le maire Albéric Benth. Ils s'entretiennent actuellement Isabelle Patient, 3e vice-présidente de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), déléguée à l’aménagement du territoire, au logement et au transport. Chaque jour, ce sont 2500 scolaires qui sont transportés par les bus.
En 2018 déjà, ce sont les élèves du lycée Léopold Elfort qui avaient bloqué la route. Ils demandaient la restitution de leurs cartes de transport, confisquées par le CAIT, centre administratif d’intervention technique faute de mise à jour des cotisations.
Une délégation arrivée à Mana
Ils protestent donc contre le refus de prendre en charge les enfants non dotés de titres de transports. Certains disent ne pas les avoir reçus et dénoncent la dématérialisation des démarches alors que la zone n’a ni eau, ni électricité, ni internet.Une rencontre a déjà eu lieu avec le maire Albéric Benth. Ils s'entretiennent actuellement Isabelle Patient, 3e vice-présidente de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), déléguée à l’aménagement du territoire, au logement et au transport. Chaque jour, ce sont 2500 scolaires qui sont transportés par les bus.
En 2018 déjà, ce sont les élèves du lycée Léopold Elfort qui avaient bloqué la route. Ils demandaient la restitution de leurs cartes de transport, confisquées par le CAIT, centre administratif d’intervention technique faute de mise à jour des cotisations.