Covid 19 : Bientôt d’autres vaccins en Guyane ?

Parmi les raisons du refus de se faire vacciner, certains Guyanais évoquent leur méfiance face à la nouvelle méthode vaccinale par ARN Messager. Le président de la Collectivité Territoriale Gabriel Serville a donc demandé à ce que des vaccins "plus classiques" soient envoyés en Guyane.

En Guyane, près de 70% de la population n'est pas vaccinée. De nombreuses raisons peuvent expliquer ce chiffre élevé. Parmi elles, la méfiance voire même la défiance quant au procédé mais aussi, au produit injecté en lui-même. 
La raison pour laquel le président de la Collectivité Territoriale, Gabriel Serville, a demandé à ce que d’autres types de sérums soient envoyés chez nous.
En visite récemment sur le territoire, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer s’est dit prêt à faire tout ce qui est possible pour que les choses avancent et enrayer les contaminations. 

Quels sont les vaccins disponibles?

 
A ce jour, sur les quatre vaccins autorisés en France, deux fonctionnent par ARN messager : le Pfizer BioNTech, utilisé en Guyane, et le Moderna.
Les deux autres autorisés, l’AstraZeneca et le Janssen sont "à vecteur viral", c'est-à-dire qu'ils fonctionnent de manière plus classique. 

  • Le vaccin Pfizer BioNTech a été testé sur 44 000 personnes et montré 95% d’efficacité.
  • L’AstraZeneca, qui convient aux personnes de 18 ans et plus, a été testé sur 24 000 participants. S’il est efficace à 60%, il reste le vaccin le plus vendu dans le monde
  • Le Janssen, lui, a été testé sur 44 000 personnes et affiche une efficacité de 67%.

Cependant, la Haute Autorité de Santé préconise plutôt l’usage des vaccins à ARN messager, plus efficaces face aux variants.

AstraZeneca et Moderna en Guyane?
 

Selon la direction régionale de l’Agence Régionale de Santé, la demande de Gabriel Serville formulée auprès de Sébastien Lecornu est en cours d’analyse.

Du côté du ministère de la santé, le cabinet d’Olivier Véran indique ne pas être au courant de cette requête et redirige vers la Direction Générale de la Santé.
Réponse de cette dernière par mail: « la situation est en cours d’instruction ».