Covid-19 : le cri d'alarme lancé par les hôpitaux de Guyane

Cette aide de l'État doit permettre aux hôpitaux de La Réunion, Mayotte et Guyane d'améliorer leur offre de soins.

Les hôpitaux de Guyane sont sous tension et ils le font savoir. Hier soir les trois hôpitaux du territoire ont adressé un communiqué de presse, où ils évoquent des tensions extrêmes surtout dans les services de réanimation. Ils lancent un cri d’alarme.

Les hôpitaux de Guyane sont sous tension et ils le font savoir. Hier soir les trois hôpitaux du territoire ont adressé un communiqué de presse, où ils évoquent des tensions extrêmes surtout dans les services de réanimation. Alors que la troisième vague de l’épidémie se poursuit sur le territoire et avec un nombre de vaccination qui reste faible. Ils lancent un cri d’alarme.

Des hôpitaux saturés

Des tensions hospitalières extrêmes, ce sont les termes utilisés par les trois hôpitaux de Guyane, dans un courrier adressé à la rédaction. Ils évoquent des moments difficiles pour le personnel depuis deux mois. En pleine troisième vague épidémique, le ballet des patients entre les hôpitaux s’intensifie, et le nombre d’admission en réanimation inquiète. Actuellement 32 patients sont en réanimation sur 45 lits de pouvant être ouverts. Malgré les renforts médicaux de la réserve sanitaire et de l’armée, les trois hôpitaux évoquent des effectifs éreintés par cette troisième vague et ils appellent la population guyanaise à se faire vacciner. Actuellement 8 % des Guyanais sont vaccinés, et la courbe actuelle prévoit une immunité collective, c’est à dire une vaccination de 60 %de la population, pas avant six mois.

Appel à la vaccination

Centre de vaccination de l'encre à Cayenne

Si du côté de la jeune population les vaccinations s’accélèrent, chez les personnes de plus de 49 ans, elle ralentit. Les trois hôpitaux rappellent que leur seule vocation est d’être au service de la santé des Guyanaises et des Guyanais. Et que la vaccination pourrait entraîner une décrue des services de réanimation et des soins intensifs.