Chaque semaine, les chiffres de l’épidémie de Covid-19 sont très attendus. Ils indiquent les tendances à venir, en cas de soubresauts de la maladie. Durant près de deux ans, la circulation active du Coronavirus a mis un frein à toute activité sur le territoire.
Les chiffres confirment le ralentissement. Il ne se propage plus autant et aussi rapidement qu’il y a quelques mois. Du 26 août au 1er septembre, 149 cas ont été déclarés positifs sur 1 222 tests réalisés. Les indicateurs sont au vert : le taux d’incidence consolidé est de 49 sur 100 000 habitants et le taux de positivité est de 12,2 %.
Bonne nouvelle : les hospitalisations ont baissé, dix patients sont en hospitalisation conventionnelle. Le service de soins intensifs Covid n’accueille aucun malade. La vaccination elle, fait du surplace : les chiffres n’évoluent pas depuis des mois.
Un bilan contrasté
Le bilan de l’épidémie est de 93 735 malades en Guyane. Parmi eux, 408 décès. La lettre de l’ARS du lundi 29 août, consacre un article au sujet, en faisant des comparaisons avec les causes les plus fréquentes de morts recensées en Guyane. En 2 ans et 3 mois, le Covid-19 a tué autant que les accidents de la route ou les homicides en 12 ans et demi, et que le sida en 17 ans.
408 personnes atteintes de Covid-19 sont décédées à l’hôpital, dont 267 au cours de la seule année 2021. A titre de comparaison, 200 personnes sont décédées d’un cancer en douze mois, le sida, lui, causait une quarantaine de décès annuels il y a vingt ans. Les accidents de la route ou les homicides eux, font, en moyenne, un peu plus de trente morts par an. Rien qu’au troisième trimestre 2021, marqué par les vagues gamma et delta, 58 % de décès de plus ont été comptabilisés.