Depuis quelques jours, la presse se fait l'écho du résultat d'une étude menée aux Etats-Unis sur l'immunité acquise face au ARS-CoV-2. Elle conclut à une sorte d'immunité hybride entre l'immunité naturelle et l'immunité acquise par un vaccin de type ARN, Moderna ou Pfizer chez certains anciens malades.
Cette étude révélée au mois de juin 2021 est résumée dans le magazine "Science".
L'immunité acquise chez ces patients est tellement forte que le qualificatif employé par quelques scientifiques est "surhumaine". Ces personnes sont devenues puissamment résistantes au virus et à la plupart de ses variants connus et peut-être ceux à venir. La question est posée : les approches hybrides naturelles/immunité vaccinale seront-elles un moyen reproductible d'améliorer l'immunité ?
Cette information sur l'immunologie est une bonne nouvelle dans cette bataille contre le virus qui sévit dans le monde entier depuis près de 2 ans. Toutefois, il y a lieu d'attendre que ces recherches encore partielles sur cette fameuse "immunité surhumaine" soient étendues à un plus grand nombre de personnes pour confirmer leur efficacité.
En France, au 10 septembre, 49 448 505 personnes ont reçu une première injection et 46 221 399 personnes présentent un schéma vaccinal complet. 400 000 personnes ont eu une 3e injection.