Création d'une cellule de coordination pour lutter contre le suicide des jeunes des communes enclavées

Le fleuve Maroni
Le suicide de jeunes est une situation préoccupante et persistante dans les communes enclavées de Guyane. En 3 mois, 4 personnes se sont données la mort. Des drames qui mettent en exergue le mal être des populations autochtones. Une cellule de coordination vient d'être créée pour aider ces jeunes. 
La préfecture vient d'activer une cellule de coordination afin d'améliorer le quotidien des habitants des communes isolées aussi bien sur le plan matériel que sur le plan humain.
 

Améliorer les conditions matérielles de vie

Une démarche expliquée par le sous-préfet de Saint- Laurent du Maroni, Frédéric Bouteille :

"C'est une cellule d'amélioration des conditions de vie matérielles des jeunes amérindiens mais plus largement de tous les habitants de toutes les populations qui se trouvent sur des sites isolés qui n'ont pas accès à la route...".

Dans cette cellules on retrouve des associations et plusieurs administrations comme la DJSCS ou les hôpitaux de Cayenne et Saint-Laurent. Mais beaucoup d'associations sont déjà à pied d'oeuvre sur le terrain depuis de nombreuses années et précise le préfet, il s'agit de capitaliser sur la connaissance et ce qui a déjà été fait. Il y a donc des renforts de praticiens hospitaliers, d'infirmiers et de travailleurs sociaux notamment. Ce premier travail sera conforté par d'autres actions fortes dans les semaines à venir.

Le reportage de Guyane la 1ère