Dans une vidéo publiée le 28 septembre, la Compagnie des guides de Guyane dénonce l’impact environnemental de l’exploitation aurifère non loin de la crique Nelson située en amont du fleuve Kourou. L'opérateur minier, la société Trajan se défend et met en cause l'orpaillage illégal non loin du site.
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Pour Robin Jalic, directeur de la SAS Trajan qui exploite la crique Nelson depuis le mois de décembre, réunir des journalistes sur son exploitation minière est une communication dont il se serait bien passé. Accusé par la compagnie des guides de polluer la crique, celle-ci a effectué des prélèvements le 17 août dernier qui ont révélé une forte augmentation de la turbidité de l’eau et du taux de matières en suspensions.
A trois kilomètres en aval de l’exploitation, à l’embouchure de la crique Nelson et qui rejoint la crique Couy, l’opérateur minier effectue des mesures de la turbidité de l’eau qui prouvent qu'il y a effectivement une pollution. Sur le chemin nous avons croisé un chasseur brésilien et plusieurs camps longeant le fleuve, prouvant la présence de sites d’orpaillages illégaux.
De retour à l’AEX Nelson, là encore Robin Jalic effectue un nouveau prélèvement. Le résultat montre, cette fois, un niveau normal de résidus.
La fin de l’exploitation du site est prévu à la fin de l’année, l’opérateur est dans l’obligation de re-végétaliser le site et envisage de le céder à des associations. Toutefois après le départ de la société qui restera sur place et dénoncera la présence des orpailleurs illégaux.
Depuis un signalement a été fait sur l’emplacement de ces sites illégaux, et à notre départ un régiment de la mission harpie est arrivée au camp. La médiatisation ou les alertes de l’opérateur vont peut-être ralentir la prolifération des camps d’orpaillage illégaux. Des camps situés aussi en amont du site et qui participent aussi à la pollution de crique Nelson.
A trois kilomètres en aval de l’exploitation, à l’embouchure de la crique Nelson et qui rejoint la crique Couy, l’opérateur minier effectue des mesures de la turbidité de l’eau qui prouvent qu'il y a effectivement une pollution. Sur le chemin nous avons croisé un chasseur brésilien et plusieurs camps longeant le fleuve, prouvant la présence de sites d’orpaillages illégaux.
De retour à l’AEX Nelson, là encore Robin Jalic effectue un nouveau prélèvement. Le résultat montre, cette fois, un niveau normal de résidus.
Un site non rentable qui sera déserté fin 2019
Une eau qui est propre à la sortie de l’exploitation minière, grâce à la préservation de la crique Nelson qui n’est pas en contact directe avec l’exploitation. Un site qui n’aura pas eu de rendement pour l’entreprise. Après avoir subi un braquage le 19 juillet dernier, et plus d’un million d’euros d’investissement, l’exploitation permettra seulement à l’entreprise de justifier son savoir-faire pour ses prochains sites d’exploitation.La fin de l’exploitation du site est prévu à la fin de l’année, l’opérateur est dans l’obligation de re-végétaliser le site et envisage de le céder à des associations. Toutefois après le départ de la société qui restera sur place et dénoncera la présence des orpailleurs illégaux.
Depuis un signalement a été fait sur l’emplacement de ces sites illégaux, et à notre départ un régiment de la mission harpie est arrivée au camp. La médiatisation ou les alertes de l’opérateur vont peut-être ralentir la prolifération des camps d’orpaillage illégaux. Des camps situés aussi en amont du site et qui participent aussi à la pollution de crique Nelson.
La crique Nelson polluée, un opérateur minier se défend