La virulence des variants rend la question du contrôle des frontières encore plus accrue dans la gestion de la crise sanitaire. Les autorités défendent leur bilan en la matière depuis le début de l’année avec sur les deux fleuves frontaliers un peu moins de 8 000 personnes contrôlées.
La virulence des variants rend la question du contrôle des frontières encore plus accrue dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire. Les autorités défendent leur bilan en la matière depuis le début de l’année avec sur les deux fleuves frontaliers un peu moins de 8 000 personnes contrôlées.
Des contrôles renforcés
Les contrôles comprennent les patrouilles terrestre et fluviales avec le concours des services maritimes. L’activité sur le secteur du Maroni est de ce point de vue plus importante que dans l’Est avec 7 personnes sur 10 contrôlées sur les deux fleuves frontaliers pour le secteur de l’Ouest. Ces contrôles donnent lieu à des saisies, les patrouilles poursuivant aussi un rôle de lutte contre les circuits d’approvisionnement des sites d’orpaillage clandestin. Près de 5 000 litres de carburants ont été saisis depuis janvier sur les zones frontalières mais aussi 500 kg de viandes et poissons dans l’Est ou encore près de 12 tonnes de fruits et légumes dans l’Ouest.
Augmentation des personnes refoulées
Autre focus lié au-delà du freinage de la circulation du virus par le respect de la mesure de fermeture des frontières, la lutte contre l’immigration illégale avec quelques 6500 personnes refoulées et environ 400 verbalisations. En trois mois l’Etat revendique un peu plus de 600 pirogues contrôlées sur l’Oyapock et 1500 sur le Maroni.