C’est l’heure du bilan pour la gendarmerie. De nombreuses fêtes se sont déroulées lors du week-end de la Saint-Sylvestre. Des amendes ont été distribuées et du matériel de sonorisation saisis.
C’est l’heure du bilan pour la gendarmerie. De nombreuses fêtes se sont déroulées lors du week-end de la Saint-Sylvestre. Des amendes ont été distribuées et du matériel de sonorisation saisis.
300 fêtards à Balata
De nombreux rassemblements festifs ont eu lieu sur le territoire guyanais de Cayenne à Saint-Laurent, le week-end dernier. Les gendarmes sont intervenus dans deux rassemblements festifs de grande ampleur. Des amendes ont été distribuées et du matériel de sonorisation saisi. Le 2 janvier, les forces de l’ordre ont réussi à empêcher une soirée pointe Mahury à Rémire-Montjoly. Pour autant l’organisateur selon les gendarmes - manifestement bien informés - a maintenu son projet mais sur un autre site, à Balata ouest à Matoury. Les forces de l’ordre ont été accueillies par des jets de projectiles. Il a fallu 40 gendarmes pour évacuer les lieux par la force. Près de 300 fêtards occupaient le site. « Une enquête de flagrance a été ouverte sous la direction du parquet de Cayenne des chefs notamment d'agressions sonores et de travail dissimulé, le matériel de sonorisation a été saisi ».
500 fêtards à Paul Isnard
A Saint-Laurent-du-Maroni, au même moment à la suite d’une intervention consécutive à une blessure par balle, les gendarmes découvrent une fête non autorisée sur la piste Paul Isnard dans un bar clandestin. Plus de 500 personnes y participaient. Une seconde enquête de flagrance a été ouverte des chefs d'agressions sonores, travail dissimulé et ouverture d'un débit de boisson sans autorisation. De plus gendarmes mobiles, ont saisi le matériel ayant permis l’événement (7 enceintes, batterie, 3 tables de mixage et 10 amplificateurs). L'enquête judiciaire est en cours.L'occasion pour les autoriés de rappeler que "la violation des dispositions du décret du 16 octobre 2020 et de l'arrêté préfectoral portant mesures de restrictions nécessaires pour lutter contre la propagation de la Covid19 sont punis des peines d'amende prévues pour les contraventions de la 4ème classe et, en cas de double réitération, de 6 mois d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende".