Selon l’antenne de Macapa du site brésilien « Globo », la justice brésilienne a lancé des mandats d’arrêt contre deux habitants de Camopi pour tentative d’homicide. Cest une affaire sensible à dimension internationale, sur fond de tensions autour de l’orpaillage clandestin.
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Difficile d’y voir clair dans cette affaire. Il y a d’abord la version de la presse brésilienne le 24 février, la « Globo » évoque une « milice de 4 amérindiens guyanais qui attaquerait les embarcations brésiliennes sur la frontière, à Camopi » le 20 février, ils auraient blessé deux brésiliens en tirant sur une pirogue qui entrait illégalement en Guyane. La seule source de la Globo, c’est la police civile d’Oiapoque, qui a recueilli le témoignage des victimes présumées le 24 mars, indique la Globo, la justice brésilienne lance un mandat d’arrêt contre deux des agresseurs, qui auraient été identifiés.
Nous avons sollicité le procureur de la République de Cayenne sur ces incidents et sur une éventuelle saisine de la justice brésilienne sans réponse pour le moment.
Camopi, zone de tensions, en juin 2013, un brésilien qui était sur une pirogue de ravitaillement des sites illégaux avait été tué par un gendarme. L’enquête avait conclu à la légitime défense.
Le reportage de Jocelyne Helgoualch
Une riposte à des tirs d'orpailleurs clandestins
Version différente chez les habitants de Camopi interrogés par la Fédération des Organisations Autochtones selon la FOAG, il y a eu 4 incidents avec des armes à feu du côté français, dont des tirs d’orpailleurs clandestins sur un chef coutumier et un agent du parc amazonien. Un brésilien aurait été blessé par un tir de riposte. La Gendarmerie évoque seulement une plainte déposée par cet agent du parc, cible de deux tirs le 20 février.Nous avons sollicité le procureur de la République de Cayenne sur ces incidents et sur une éventuelle saisine de la justice brésilienne sans réponse pour le moment.
Camopi, zone de tensions, en juin 2013, un brésilien qui était sur une pirogue de ravitaillement des sites illégaux avait été tué par un gendarme. L’enquête avait conclu à la légitime défense.
Le reportage de Jocelyne Helgoualch