L'espoir s'amenuise. Après plusieurs jours de travail, les effectifs du SDIS 973, dont des équipages du SAV (sauveteurs aquatiques), ont dû arrêter les recherches qui auraient permis de retrouver le jeune collégien disparu en mer dans l'après-midi du 6 mars dernier. Une information confirmée ce 14 mars, par les pompiers, à la rédaction.
Et pour cause, après 48 heures, les chances de retrouver le corps de la victime diminuent. "Normalement, le corps est censé remonter au bout de deux jours", nous explique le lieutenant-colonel Lama du SDIS. Les recherches sont rendues difficiles, d'abord parce qu'il fait trop sombre dans le fond de la mer, mais aussi en raison des courants, particulièrement dangereux en cette période.
"Je tiens à rappeler qu'il faut arrêter de se baigner en cette période de l'année, ce ne sont pas des croyances, c'est un problème purement scientifique", déclare le colonel du SDIS. Il explique : "les courants s'interchangent à cette période : on a deux courants de sens contraire, donc le courant vous plaque vers le fond." Un scénario qui pourrait être celui du collégien, ce qui laisse à penser que les chances de retrouver son corps sont faibles.
Les recherches des pompiers s'étant arrêtées, c'est au tour de la police nationale de prendre le relai.
Retour sur les faits, survenus le 6 mars dernier.